Il y a des couples d'amants politiques qui étonnent parfois, et l'on se prend à soupçonner qu'à l'instar de certains ménages de la vie courante, l'intérêt a joué un rôle dans l'idylle. Entendons-nous bien: il ne s'agit pas ici de sous-entendre que M. Hu Jintao coucherait avec Mme Pratibha Devisingh Patil, présidente de l'Inde, ni que M. Berlusconi aurait des relations spéciales avec Vladimir Poutine, ou que M. Sarkozy ferait des galipettes avec Angela Merkel. Non, pas du tout! Il s'agit d'autre chose; de la fusion quasi passionnelle d'options politiques à priori fort dissemblables.
À y réfléchir cependant, cela n'a rien que de très naturel, puisque après tout, c'est bien parce que l'homme est différent de la femme qu'ils s'appareillent à la perfection. Un des cas les plus typiques d'accouplement politique inattendu de ces dernières années est celui que formèrent un certain temps Georges W. Bush et Tony Blair —pour le pire, comme l'on sait.
Je pensais à ces deux tourtereaux, parce que l'ex-premier ministre travailliste britannique vient de passer devant une commission d'enquête sur la guerre en Irak. Il s'agissait de revenir sur l'une des plus fantastiques parties de jambes en l'air stratégico-politique à laquelle se soient livrés de grands dirigeants depuis longtemps. Des jambes en l'air, il y en eut en pagaille, des bras aussi, et des têtes, d'ailleurs…
En tout cas, ces jours-ci, les confidences de M. Blair, revenu à la vie ordinaire, étaient très attendues par l'opinion publique britannique. À quels mensonges ne se livreraient pas les amants pour se retrouver sur le champ de bataille? M. Blair en fit, on le sait aujourd'hui, et des gros! Souvenons-nous des armes de destruction massive, soi-disant détenues par Saddam Hussein…
«Les familles des soldats ont traité l'ancien Premier ministre de "menteur" et "d'assassin". Elles étaient venues des quatre coins du pays pour entendre ses excuses», écrit un journaliste de l'Observer, dans un article traduit par Courrier international. Je vous laisse découvrir à la lecture de ce dernier, l'attitude de M. Blair, qui soutient en quelque sorte que sa décision de se joindre à Georges W. Bush «avait permis de faire de la terre un monde plus sûr».
Cet article est intéressant à plus d'un titre, du reste, puisqu'il se penche également sur le cas de l'actuel Premier ministre, Gordon Brown, à qui revient le choix de l'ouverture d'une enquête. À quelques semaines des élections législatives, beaucoup de travaillistes semblent trouver qu'il s'est tiré une balle dans le pied…
Ce n'est pas chez nous qu'on ouvrirait une commission d'enquête sur les sondages de l'Élysée, avec des régionales à l'horizon!
En tout cas, «L'épine irakienne dans le pied de Gordon Brown» est à lire sur Courrier International.
source image
À y réfléchir cependant, cela n'a rien que de très naturel, puisque après tout, c'est bien parce que l'homme est différent de la femme qu'ils s'appareillent à la perfection. Un des cas les plus typiques d'accouplement politique inattendu de ces dernières années est celui que formèrent un certain temps Georges W. Bush et Tony Blair —pour le pire, comme l'on sait.
Je pensais à ces deux tourtereaux, parce que l'ex-premier ministre travailliste britannique vient de passer devant une commission d'enquête sur la guerre en Irak. Il s'agissait de revenir sur l'une des plus fantastiques parties de jambes en l'air stratégico-politique à laquelle se soient livrés de grands dirigeants depuis longtemps. Des jambes en l'air, il y en eut en pagaille, des bras aussi, et des têtes, d'ailleurs…
En tout cas, ces jours-ci, les confidences de M. Blair, revenu à la vie ordinaire, étaient très attendues par l'opinion publique britannique. À quels mensonges ne se livreraient pas les amants pour se retrouver sur le champ de bataille? M. Blair en fit, on le sait aujourd'hui, et des gros! Souvenons-nous des armes de destruction massive, soi-disant détenues par Saddam Hussein…
«Les familles des soldats ont traité l'ancien Premier ministre de "menteur" et "d'assassin". Elles étaient venues des quatre coins du pays pour entendre ses excuses», écrit un journaliste de l'Observer, dans un article traduit par Courrier international. Je vous laisse découvrir à la lecture de ce dernier, l'attitude de M. Blair, qui soutient en quelque sorte que sa décision de se joindre à Georges W. Bush «avait permis de faire de la terre un monde plus sûr».
Cet article est intéressant à plus d'un titre, du reste, puisqu'il se penche également sur le cas de l'actuel Premier ministre, Gordon Brown, à qui revient le choix de l'ouverture d'une enquête. À quelques semaines des élections législatives, beaucoup de travaillistes semblent trouver qu'il s'est tiré une balle dans le pied…
Ce n'est pas chez nous qu'on ouvrirait une commission d'enquête sur les sondages de l'Élysée, avec des régionales à l'horizon!
En tout cas, «L'épine irakienne dans le pied de Gordon Brown» est à lire sur Courrier International.
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7 commentaires:
La prestation de Blair devant la commission d'enquête était tellement pitoyable qu'en regardant son nez, on voyait qu'il mentait.
Mtislav, oui, le Pinocchio de la politique! Et G. Brown son piné occhio, en quelque sorte…
Ça manque de panache tout ça ! Il fut une époque où les politiques, les dirigeants, savaient assumer leurs choix !
:-))
Son blaire s'allongeait ?
M.Poireau,
j'ai l'impression que T. Blair a précisément décidé d'assumer. Ce qui est intéressant dans l'article de C.I., c'est que l'on y invoque l'impossibilité du remords ou de l'aveu d'une faute pour un politique…
Nicolas,
Mtislav semble l'affirmer, moi je n'y étais pas —mais comme ma compréhension de l'Anglais laisse à désirer, je me demande si l'allongement de son blair n'aurait de toute façon sauté aux oreilles
Sondage : Sarkozy au plus bas depuis 2007.
Nicolas Sarkozy voit sa cote de confiance baisser d'un point à 31 %, son plus bas niveau depuis son élection à la présidence de la République en mai 2007, selon un sondage TNS Sofres Logica pour Le Figaro Magazine.
http://www.europe1.fr/Politique/Sondage-Sarkozy-au-plus-bas-depuis-2007-132384/
BA,
bonne nouvelle, pousse-le un peu plus bas encore!
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