«Ce même matin, le Roi, en entrant au conseil d'État, appela le duc de Beauvillier, le prit en particulier, et le chargea d'aller, l'après-dînée dire à Chamillart qu'il étoit obligé, pour le bien de ses affaires, de lui demander la démission de sa charge et celle de la survivance qu'en avoit son fils; que néanmoins il vouloit qu'il demeurât assuré de son amitié, de son estime, de la satisfaction qu'il avoit de ses services; que, pour lui en donner des marques, il lui continuoit sa pension de ministre, qui est de vingt mille livres, lui en donnoit une autre, particulière encore à lui, d'autres vingt mille livres, et une à son fils, aussi de vingt mille […]»
Ainsi s'exprimait, dans sa relation de l'an 1709, le héros du rébus d'aujourd'hui, qui fut par la suite membre du conseil de régence réuni autour du duc d'Orléans. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne brilla pas dans ce dernier emploi, mais en revanche ses qualités d'écrivain, le regard qu'il porta sur la cour de Louis XIV, en font un grand bonhomme de la littérature et de la petite histoire.
S'il avait vécu aujourd'hui, nul doute que sa belle langue de pute aurait su trouver les mots qui conviennent pour flétrir la cour sarkozyste. Ce ne sont pas les mœurs élyséennes qui l'auraient choquées, car elles sont restées telles qu'aux beaux jours de Versailles, mais la profonde vulgarité et l'hypocrisie qui en sont la marque.
Demain Nicolas Sarkozy nous annoncera que l'Inspection générale des finances a pondu le rapport qu'il lui fallait: l'IGF est aux ordres de son ministre. Demain, ceux qui l'écouteront l'entendront dire en résumé: «l'affaire Sarkozy-Woerth est close, on cause d'autre chose»… Mais il n'aura rien compris, car tout ne fait que commencer.
En attendant, ce soir, le nom de l'auteur des lignes citées plus haut a été trouvé par huit personnes (vous le trouverez dans leurs réponses). Par ordre d'entrée en scène: Lolobobo, Philzone, ZapPow, Epamin', Madame.b, Anne de Mars, Mtislav, et Elmone.
Ainsi s'exprimait, dans sa relation de l'an 1709, le héros du rébus d'aujourd'hui, qui fut par la suite membre du conseil de régence réuni autour du duc d'Orléans. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne brilla pas dans ce dernier emploi, mais en revanche ses qualités d'écrivain, le regard qu'il porta sur la cour de Louis XIV, en font un grand bonhomme de la littérature et de la petite histoire.
S'il avait vécu aujourd'hui, nul doute que sa belle langue de pute aurait su trouver les mots qui conviennent pour flétrir la cour sarkozyste. Ce ne sont pas les mœurs élyséennes qui l'auraient choquées, car elles sont restées telles qu'aux beaux jours de Versailles, mais la profonde vulgarité et l'hypocrisie qui en sont la marque.
Demain Nicolas Sarkozy nous annoncera que l'Inspection générale des finances a pondu le rapport qu'il lui fallait: l'IGF est aux ordres de son ministre. Demain, ceux qui l'écouteront l'entendront dire en résumé: «l'affaire Sarkozy-Woerth est close, on cause d'autre chose»… Mais il n'aura rien compris, car tout ne fait que commencer.
En attendant, ce soir, le nom de l'auteur des lignes citées plus haut a été trouvé par huit personnes (vous le trouverez dans leurs réponses). Par ordre d'entrée en scène: Lolobobo, Philzone, ZapPow, Epamin', Madame.b, Anne de Mars, Mtislav, et Elmone.
4 commentaires:
Ce rapport m'a fichu en boule, c'est exactement comme tu dis.
en même temps on s'y atttendait, non? Tout comme on sait la teneur de "lintervention" de ce soir sur France 2; pas la peine d'être Paul le poulpe pour le deviner, sortez les violons, résonnez les trompettes de la victoire!
Le tout est de savoir si ce seau d'eau réussira à éteindre l'incendie..
Toff, bien sûr, la teneur du rapport était sans surprise possible… On verra en revanche ce qu'il en est dans les jours à venir…
Ah, Mtislav! Je t'oubliais, mais c'est que moi aussi, il m'a fichu en boule… On se retrouve dans la rogne.
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