dimanche 24 avril 2011

cocorico

J'ai de la chance : chaque fois que j'ai du vague à l'âme et un poil dans chaque main, si raides et longs qu'ils me gênent pour atteindre le clavier, un visiteur se présente qui me laisse un commentaire assez généreux pour m'aider à pondre le billet du dimanche soir.

«Non mais il est dingue ce type ! D'abord, cet accoutrement, y a pas idée ! Et puis il le voit bien que la ville brûle, non ? Quoi, il manque à ce point d'imagination qu'il ne devine, derrière les murs de la ville, ces hommes et ces femmes qui périssent, leurs atroces souffrances ? Quoi, les enfants non plus ? Il n'entend pas leurs cris, leur immense douleur, dans les maisons en flammes ? Non, lui, tranquillement sous la lune, accroupi sur ses deux pieds chaussés, le voilà qui couve le feu de son immense éteignoir. Parce que c'est joli, sans doute. Non mais quel bouffon !»

C'est une partie de ce que l'ami Dedalus a vu dans le rébus n° 100… Au passage, vous remarquerez que ce nombre rond se serait prêté à coqueriquer dès l'aube dans toutes les basses-cours du web. J'étais debout, les plumes au vent, mais je n'y ai pas songé. Alors je m'en tiendrai à un chétif cocorico du crépuscule, dans mon coin de poulailler.

Donc, Dedalus a su voir et entendre tout ce qui se cache de drame dans le dessin, mais négligeant mon conseil, il a vu et entendu trop de choses : bien qu'ayant saisi l'essentiel, sa réponse est fausse. Comme vous le verrez, la solution était d'une grande simplicité, elle n'a pas échappé à Jazzman, Omnibus, et La Mère Castor. Ils auraient mérités des liens en chocolat, mais je ne sais pas encore les faire.

2 commentaires:

la Mère Castor a dit…

Tant pis pour le chocolat, alors. Bonne soirée.

Le coucou a dit…

Bonne soirée chez vous aussi, Mère Castor.