Une fois de retour à la maison, après le G8+1, la deuxième chose que fit le Bien Aimé Nicolas 1er fut de consulter son miroir magique (pour la première, il avait pissé un coup dans la cour d'honneur du palais).
— Miroir, mon brave miroir, dis-moi la vérité : est-ce que je suis épatant ?
— Tu l'es, ô Empereur ! Je n'ai encore reçu aucun postillon de ta part.
— C'est pas ce que je te demande, connard ! Est-ce que j'ai épaté mon peuple ?
— Hélas, Mon Empereur, le peuple franchois a zapé le G8+1, il était fasciné par l'affaire de ce président français que les Américains ont jeté en prison.
— DSK ? D'abord, il n'était pas président, mais un simple petit directeur de merde, et d'une ! Ensuite, qu'est-ce que les franchois auraient à foutre d'un prénocensitumé du pays à côté, hein ? Et de deux !
— J'ai dit cela parce que tes sujets sont mal informés, sire : ils le croyaient président. Les mésaventures de ce monsieur passionnent le monde entier, les franchois comme les autres. Sa prénocensitumence fait l'objet de débats passionnés entre ceux qui le disent prénocensitumé par principe et celles qui le jugent d'emblée pénitumescent…
— Dis donc, si je voulais éclaircir des subtilités juridiques, je m'adresserais au sapir des Punitions et remontrances, pas à mon miroir magique ! Je veux savoir si mon ramassis d'abrutis de peuple m'a vu sur Télé-Nicolas quand j'avais Obama à ma droite et le petit Sarkozy à ma gauche ?
— À peine sire, après la visite de la maison du prénocensitumé à New-York, le peuple attendait surtout les résultats de Roland-Garros…
— Et il n'a pas remarqué la fermeté dont j'ai fait preuve à l'égard du maréchal Kadhafi ?
— Hem sire…
— Oui ?
— Eh bien, Mon Empereur, les franchois pensent que tu les prends pour des idiots : ils ont compris que tu voulais les épater, mais ils se souviennent que Kadhafi et toi étiez encore des amis de trente ans à Noël dernier.
L'empereur serra les dents et se regarda dans le miroir magique d'un air mauvais, mais en réalité c'était le miroir magique qu'il regardait de cette façon.
— Je me demande ce qui me retient de te briser en morceaux à coups de tatane !
— Sept ans de malheur, sire, c'est ce qui te retient.
— Saligaud, déloyal !
— Ces choses là ne dépendent pas de moi, ô Empereur. Si cela était, je serais le plus heureux des miroirs magiques de finir ma vie en morceaux pour te plaire.
— Tu m'aimes, alors ? Il y a au moins un peu d'amour pour moi dans ce putain d'empire !
— Sa Gracieuse Lala t'aime aussi, et M. Cloclo le Béant, sapir des Choses du dedans, t'apprécie beaucoup…
— Arrête, tu vas encore m'énerver. T'aurais pas plutôt une petite idée de ce qui cloche, côté popularité…, mes cravates ? Qu'est-ce que je pourrais faire pour que le peuple m'aime, jouer du piano ?
— Tu m'as déjà posé cette question une fois, sire… Est-ce bien utile que je répète la réponse ?
— Ah oui, je me souviens… Celle-là tu peux te la garder, tu n'aurais pas une autre solution à me proposer ?
— Il faudrait demander à madame ta mère de reprendre l'éducation de son fils à zéro, dans l'œuf. Je crois que ça pourrait marcher, Majesté.
— Miroir, mon brave miroir, dis-moi la vérité : est-ce que je suis épatant ?
— Tu l'es, ô Empereur ! Je n'ai encore reçu aucun postillon de ta part.
— C'est pas ce que je te demande, connard ! Est-ce que j'ai épaté mon peuple ?
— Hélas, Mon Empereur, le peuple franchois a zapé le G8+1, il était fasciné par l'affaire de ce président français que les Américains ont jeté en prison.
— DSK ? D'abord, il n'était pas président, mais un simple petit directeur de merde, et d'une ! Ensuite, qu'est-ce que les franchois auraient à foutre d'un prénocensitumé du pays à côté, hein ? Et de deux !
— J'ai dit cela parce que tes sujets sont mal informés, sire : ils le croyaient président. Les mésaventures de ce monsieur passionnent le monde entier, les franchois comme les autres. Sa prénocensitumence fait l'objet de débats passionnés entre ceux qui le disent prénocensitumé par principe et celles qui le jugent d'emblée pénitumescent…
— Dis donc, si je voulais éclaircir des subtilités juridiques, je m'adresserais au sapir des Punitions et remontrances, pas à mon miroir magique ! Je veux savoir si mon ramassis d'abrutis de peuple m'a vu sur Télé-Nicolas quand j'avais Obama à ma droite et le petit Sarkozy à ma gauche ?
— À peine sire, après la visite de la maison du prénocensitumé à New-York, le peuple attendait surtout les résultats de Roland-Garros…
— Et il n'a pas remarqué la fermeté dont j'ai fait preuve à l'égard du maréchal Kadhafi ?
— Hem sire…
— Oui ?
— Eh bien, Mon Empereur, les franchois pensent que tu les prends pour des idiots : ils ont compris que tu voulais les épater, mais ils se souviennent que Kadhafi et toi étiez encore des amis de trente ans à Noël dernier.
L'empereur serra les dents et se regarda dans le miroir magique d'un air mauvais, mais en réalité c'était le miroir magique qu'il regardait de cette façon.
— Je me demande ce qui me retient de te briser en morceaux à coups de tatane !
— Sept ans de malheur, sire, c'est ce qui te retient.
— Saligaud, déloyal !
— Ces choses là ne dépendent pas de moi, ô Empereur. Si cela était, je serais le plus heureux des miroirs magiques de finir ma vie en morceaux pour te plaire.
— Tu m'aimes, alors ? Il y a au moins un peu d'amour pour moi dans ce putain d'empire !
— Sa Gracieuse Lala t'aime aussi, et M. Cloclo le Béant, sapir des Choses du dedans, t'apprécie beaucoup…
— Arrête, tu vas encore m'énerver. T'aurais pas plutôt une petite idée de ce qui cloche, côté popularité…, mes cravates ? Qu'est-ce que je pourrais faire pour que le peuple m'aime, jouer du piano ?
— Tu m'as déjà posé cette question une fois, sire… Est-ce bien utile que je répète la réponse ?
— Ah oui, je me souviens… Celle-là tu peux te la garder, tu n'aurais pas une autre solution à me proposer ?
— Il faudrait demander à madame ta mère de reprendre l'éducation de son fils à zéro, dans l'œuf. Je crois que ça pourrait marcher, Majesté.
7 commentaires:
Bon ! Ben ça marche ainsi. Je vais effacer mes deux essais.
Les gens,
Il y a un problème technique chez Blogger, l'ancien mode pour les commentaires chez le Coucou ne fonctionne plus et il semble que les commentaires précédents aient été effacés (pour ce qui concerne le mien, je pense que c'est aussi bien, mais désolé pour les autres, si Le Coucou n'a pas une copie dans ses mails).
Vive les tests !
Bon dimanche !
c'est la faute à la pénitumescence ...
Cloclo le Béant mériterait un feuilleton à lui tout seul ! :-))
J'adore Nicolas le 1er, j'adoooOooore !
:-))
Solveig,
blogger est sans pudeur.
Poireau,
quel boulot ! Merci.
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