Au lendemain du retrait de la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad, nous avons recueilli en exclusivité une déclaration de Fèbvre Ledéric, porte parole de l'Union pour la Marche à Pied:
«Le procès d'intention qui est fait aujourd'hui à Nicolas… à Jean Sarkozy est détestable. Il avait devant lui trois élections, dont deux derrière, en fait. La première, où la majorité lui a demandé, elle est passée. Comment ça, lui a demandé quoi? Ça vous regarde pas. On fait semblant d'oublier que Jean Sarkozy est le fils de son père, et qu'il a été élu conseiller général au premier tour, il a donc la première et la seconde des légitimités, celle du père et celle des électeurs. Ensuite, il a une troisième légitimité: la majorité au Conseil général a choisi de le prendre comme président de groupe. Pourquoi lui? Parce que! La quatrième légitimité est que cette majorité a considéré qu'il était le meilleur candidat. Ce qui m'amène à la troisième élection, celle qui était devant lui, où c'est le Conseil d'administration qui devait le désigner pour aboutir à la présidence de l'Epad…
Et comme par hasard Jean Sarkozy porte le même nom que le président de la République, on lui tombe dessus. Ce qui fait que la troisième élection n'est plus devant lui, ni derrière, elle est plus loin. Il a fait preuve de maturité: deux que tu tiendras valent mieux qu'une que t'aurais pu avoir. Je crois que les millions de Français qui l'ont écouté hier, ont compris pour quelle raison la majorité UMP-Nouveau centre du département était derrière lui et considère qu'il a parfaitement la légitimité du fils légitime de son père, et la maturité dont il a fait preuve pour être non-candidat le grandit. Il ne voulait pas d'une intronisation sur laquelle pèsent les regards de reproches du monde entier. Franchement, quand j'entends des stupidités comme favoritisme, népotisme, je trouve ça d'abord bête, mais je trouve ça aussi indigne. Ce qui compte, c'est la légitimité de l'élection. Que je sache, ce ne sont ni les journalistes, ni les citoyens qui, dans ce pays décident qui doit être éligible, c'est le président. Ça s'appelle la sarkocratie.»
Sources d'inspiration: déclarations officielles du porte parole de l'UMP, très librement interprétées.Et comme par hasard Jean Sarkozy porte le même nom que le président de la République, on lui tombe dessus. Ce qui fait que la troisième élection n'est plus devant lui, ni derrière, elle est plus loin. Il a fait preuve de maturité: deux que tu tiendras valent mieux qu'une que t'aurais pu avoir. Je crois que les millions de Français qui l'ont écouté hier, ont compris pour quelle raison la majorité UMP-Nouveau centre du département était derrière lui et considère qu'il a parfaitement la légitimité du fils légitime de son père, et la maturité dont il a fait preuve pour être non-candidat le grandit. Il ne voulait pas d'une intronisation sur laquelle pèsent les regards de reproches du monde entier. Franchement, quand j'entends des stupidités comme favoritisme, népotisme, je trouve ça d'abord bête, mais je trouve ça aussi indigne. Ce qui compte, c'est la légitimité de l'élection. Que je sache, ce ne sont ni les journalistes, ni les citoyens qui, dans ce pays décident qui doit être éligible, c'est le président. Ça s'appelle la sarkocratie.»
P-S. Si vous ne le connaissez pas encore, allez retrouver chez Gwendal les infos sur le site Nosdéputés.fr, pour presque tout savoir sur le travail de nos élus… Et puis, allez lire aussi comment Manuel passe un savon au gaijin, à Tokio…
14 commentaires:
Merc i pour ton passage ému chez moi.
Cela dit, je m'inscris en faux contre ton appréciation du talent de Monsieur Sans-Gêne.
C'est probablement le porte-parole de l'UMP qui me fait me sentir d'une intellignece supérieure.
Ca compte, tout de même...
Bon, notre Prince Jean a perdu la place de président.
Il a tout de même récupéré celle d'administrateur...
Il y a un tas de mômes à bac+5 qui doivent maquiller leur CV pour passer 28H par semaine derrière une caisse de supermarché.
Dans l’affaire Jean Sarkozy, les communicants ont écrit des « éléments de langage ». Ce sont des phrases stéréotypées, que l’on doit apprendre par cœur, et que l’on doit réciter quand un journaliste vous interroge.
Ensuite, les communicants ont distribué ces « éléments de langage » aux ministres et aux ténors de l’UMP.
Conséquence : pour défendre Jean Sarkozy, tous les ministres et tous les ténors de l’UMP récitaient exactement les mêmes réponses quand ils étaient interrogés par des journalistes !
Jean-François Copé l’a lui-même reconnu !
Jean-François Copé a dit sur France Inter : « En ce qui concerne la com’, oui, il y a eu des éléments de langage ; ça, c’est hautement probable, parce qu’effectivement, les phrases étaient un petit peu stéréotypées, oui, bien sûr. »
Lisez cet article du site Rue89 :
http://www.rue89.com/2009/10/23/cope-il-y-avait-des-elements-de-langage-pour-defendre-jean-sarkozy-123018
Le-gout-des-autres,
ton billet est émouvant, comment passer en silence?
Sur M. Sans-gêne, je ne lui trouve pas de talent particulier, mais je ne l'ai pas regardé à la télé, seulement des passages sur internet…
Par contre, le dernier acte de l'Epad n'est pas encore totalement écrit… Il y aura de quoi s'indigner…
BA,
il aurait été étonnant qu'en Sarkozie quelque chose d'aussi important que la communication autour de l'héritier soit laissé au hasard. Le côté stéréotypé des louanges sautait aux yeux et s'imposait aux oreilles!
La Défense, à 23 ans... FAUX PAS EXAGÉRÉ !
Je trouve que cette affaire Jean Sarkozy et spécialement son grand oral hier soir (sans parler de Lefebvre...), porte jusqu'à l'insupportable l'usage du mot "communication", pour recouvrir ce qui n’est dans les faits qu’une somme de petits et grands mensonges... C’est de pire en pire actuellement.
Geezmo,
c'était pour l'entraîner, avant de le nommer au Ministère de la Défense au prochain remaniement du gouvernement.
antennerelais,
tout à fait d'accord avec toi, c'est de la pure communication, de la parole artificielle et fabriquée…
Certains sont élus dès le berceau. Ce garçon, à force d'être aussi légitime, devait finir à la défense.
mais on peut ajouter "la sarkocratie ne l'emportera pas au paradis des gratte-ciel de La Défonce"
salutations de http://monzoeil.over-blog.com/
Les Giti Mités sont-ils biodégradables ?
«l a parfaitement la légitimité du fils légitime de son père, et la maturité dont il a fait preuve pour être non-candidat le grandit. Il ne voulait pas d'une intronisation sur laquelle pèsent les regards de reproches du monde entier. Franchement, quand j'entends des stupidités comme favoritisme, népotisme, je trouve ça d'abord bête, mais je trouve ça aussi indigne.»
La vache, on dirait du Quicoulol ! :-))
[Ceci est un compliment, évidemment !].
Mtislav,
bravo, tu as tout raflé! Impossible d'ajouter un mot…
Monzoeil,
ma fois, c'est peut-être un domaine où le génie est aussi incompétent que moi…
Katchina,
il faudrait faire une étude, les tremper longuement dans l'eau sous une pierre pour essayer de les rouir…
M. Poireau,
ce n'est presque pas de moi: à l'origine c'est du Lefebvre… C'est lui qui mériterait le plus de compliments, hé, hé!
Le Coucou : Lefevre aurait été l'auteur de Quicoulol ? La vache, ça fait un choc ! :-))
M. Poireau,
tu détournes mes propos! Mais j'ai parfois pensé que Quicoulol écrivait en douce certains communiqués de Lefebvre
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