L'événement politique de la semaine n'est pas un fait nouveau, c'est la confirmation de ce que tout le monde a compris depuis longtemps: il y a bien eu des «rétro-commissions illicites» dans les ventes d'armes au Pakistan.
L'événement politique de la semaine dure depuis des années: c'est tous les obstacles, toutes les entraves imposés au juge chargé d'instruire le dossier. Ce juge, Marc Trévidic, et son greffier, qui sont notamment laissés seuls, sans moyens pour enquêter.
L'événement politique de la semaine, c'est la déclaration du procureur de Paris estimant que la nouvelle plainte déposée par des familles de victimes de l'attentat de Karachi, viserait des infractions prescrites. C'est donc encore la démonstration que cet homme n'est à son poste que pour assurer en justice la protection rapprochée de Nicolas Sarkozy.
L'événement de ces dernières années jusqu'à aujourd'hui, c'est que dans tout pays où règne l'état de droit, donc tout pays moins pourri que le nôtre, Nicolas Sarkozy aurait été acculé à la démission depuis longtemps. Il est vrai que l'état de droit ne peut concerner un pays où la séparation des pouvoirs est une fiction. Il suffit de lire la revue de presse établie par Seb Musset pour se rendre compte de l'étonnement des pays étrangers vis-à-vis de la complaisance coupable de nos médias dans cette affaire.
Et que dire des têtes politiques de notre opposition, qui se gardent bien d'attaquer frontalement la maison Sarkozy, que dire de leur complaisance honteuse?
Rien, il vaut mieux ne rien en dire, ne pas soulever le paillasson qui recouvre la même pourriture.
L'événement politique de la semaine dure depuis des années: c'est tous les obstacles, toutes les entraves imposés au juge chargé d'instruire le dossier. Ce juge, Marc Trévidic, et son greffier, qui sont notamment laissés seuls, sans moyens pour enquêter.
L'événement politique de la semaine, c'est la déclaration du procureur de Paris estimant que la nouvelle plainte déposée par des familles de victimes de l'attentat de Karachi, viserait des infractions prescrites. C'est donc encore la démonstration que cet homme n'est à son poste que pour assurer en justice la protection rapprochée de Nicolas Sarkozy.
L'événement de ces dernières années jusqu'à aujourd'hui, c'est que dans tout pays où règne l'état de droit, donc tout pays moins pourri que le nôtre, Nicolas Sarkozy aurait été acculé à la démission depuis longtemps. Il est vrai que l'état de droit ne peut concerner un pays où la séparation des pouvoirs est une fiction. Il suffit de lire la revue de presse établie par Seb Musset pour se rendre compte de l'étonnement des pays étrangers vis-à-vis de la complaisance coupable de nos médias dans cette affaire.
Et que dire des têtes politiques de notre opposition, qui se gardent bien d'attaquer frontalement la maison Sarkozy, que dire de leur complaisance honteuse?
Rien, il vaut mieux ne rien en dire, ne pas soulever le paillasson qui recouvre la même pourriture.
4 commentaires:
Le pire c'est que tout cela, on le rabâche depuis plus d'un an, dans le détail.
... le pire c'est que l'Elysée a menacé les victimes il y a quelques mois d'une plainte en diffamation. Quel cynisme.
Anelka est mouillé dans l'affaire ?
Rimbus, en effet, on sait tout cela, et rien n'a vraiment mis Sarkozy en danger jusqu'à présent. De quoi être écœuré du troupeau politique entier qui aurait dû pousser ce malpropre hors de la présidence.
Hermes, tu as supprimé ton message sans explication… C'est choquant, mais je m'en fiche, au fond. Je comptais cependant y répondre comme il le méritait…
L'argent, bien sûr… L'opposition pourrait obéir à un réflexe de prudence, se souvenant du dicton: il ne faut jamais dire: fontaine je ne boirai pas de ton eau…
Mais on peut se risquer à d'autres explications.
Je crois plutôt que l'ensemble du monde politique français n'a pas de morale et ne connaît que la nécessité de la singer pour abuser les citoyens. Leur faire indéfiniment accepter la confiscation de la démocratie. Il faut faire en sorte que perdure le spectacle de guignol: on s'affronte certes, mais sans jamais atteindre le point de rupture où l'on définirait l'inacceptable. Prévarication, forfaiture sont des mots qui ne doivent pas être prononcés, ni surtout entraîner des effets redoutables pour les privilèges de cette caste déshonorée depuis longtemps.
En résumé, tricheurs eux-mêmes, ils craignent de jeter un discrédit trop dur sur leur boutique.
Enfin, je crois qu'il ne faut pas ignorer totalement l'existence d'élus propres et dignes dans tous les camps, quelles que soient les compromissions qui ont facilité leur carrière. Les gens se découvrent souvent eux-mêmes face aux responsabilités —comme Becket en fut un exemple historique fameux…
Nicolas: ça ne m'étonnerait pas.
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