Vous avez Nicolas Sarkozy qui marche, marche, profil presque bas, en tout cas moins arrogant quoique toujours aussi cynique. Il avance accroché à son mandat, l'œil en coin sur le peuple, toutes ses pensées braquées sur l'horizon 2012. Pourtant il en a pris des catastrophe sur la tête! La crise qui lui explose à la figure alors qu'il vient tout juste de vider les poches de l'état avec son paquet fiscal. Les dessous malpropres de l'attentat de Karachi, où l'on trouve son nom cité avec une insistance croissante. La retraite mobile, celle qui cavale devant vous à mesure que vous prenez de l'âge. Les enregistrements de l'affaire Bettencourt. Et j'en passe bien d'autres! N'importe qui aurait déjà été éjecté de l'Élysée pour moins que ça, politiquement mort. Lui il marche encore.
Vous avez ces ministres surpris dans des pratiques peu glorieuses, Mme Amara et son appartement, M. Joyandet et son permis de construire, M. Blanc et ses cigares, Mme Boutin et son pactole de retraitée laborieuse, pour ne parler que des plus récemment médiatisés. Ils marchent, marchent obstinément vers le bout de leur mandat, de leur mission.
Vous avez M. Woerth en situation pour le moins embarrassante, après les enregistrements rendus publics par Mediapart. Dans un pays démocratique, il aurait été emporté par la vague scandaleuse, il aurait même coulé à pic. Mais non, il marche toujours lui aussi, réconforté par son berger Nicolas. «Ce sont des polémiques stériles et insensées», qu'il a dit, le berger.
Ils marchent comme ces trois moutons rescapés du désastre de l'est varois, dont j'ai publié les photos dans le billet précédent. J'aurais pu les mettre ici, mais les moutons, c'est innocent presque par définition. Ils se seraient retrouvés en mauvaise compagnie.
Vous avez ces ministres surpris dans des pratiques peu glorieuses, Mme Amara et son appartement, M. Joyandet et son permis de construire, M. Blanc et ses cigares, Mme Boutin et son pactole de retraitée laborieuse, pour ne parler que des plus récemment médiatisés. Ils marchent, marchent obstinément vers le bout de leur mandat, de leur mission.
Vous avez M. Woerth en situation pour le moins embarrassante, après les enregistrements rendus publics par Mediapart. Dans un pays démocratique, il aurait été emporté par la vague scandaleuse, il aurait même coulé à pic. Mais non, il marche toujours lui aussi, réconforté par son berger Nicolas. «Ce sont des polémiques stériles et insensées», qu'il a dit, le berger.
Ils marchent comme ces trois moutons rescapés du désastre de l'est varois, dont j'ai publié les photos dans le billet précédent. J'aurais pu les mettre ici, mais les moutons, c'est innocent presque par définition. Ils se seraient retrouvés en mauvaise compagnie.
P-S la manifestation prévue demain à Draguignan a été annulée en raison des événements tragiques de la semaine dernière.
P-P-S côté littéraires, Arf publie son Reflet, et Dedalus le chapitre 8 de «Le jour d'avant- Lulli»…
4 commentaires:
Quoi ? Deux billets dans la même soirée ?
Ca fait un peu bordel, ce gouvernement, non ?
Nicolas, deux billets, mais ils sont liés en fait, quoi que cela ne saute pas aux yeux…
Quant au gouvernement, il faut dire qu'il y avait longtemps qu'on n'avait pas vu un ramassis de casseroles pareil !
Je crains que le peuple soit la métaphore de ces moutons mais qu'il est fasciné par la supposée supériorité du loup et la fascination qu'il exerce sur les plus débiles comme image de puissance...
L'archaïsme: Il revient dans sa pulsion haineuse, son aspect tribal et sa folie sacrificielle.
On l'entend, caché, derrière les blogs, dans les boutiques, sur les trottoirs, derrière les mots. Le fascisme, dans notre histoire, n'a jamais été aussi près de nous montrer sa lame.
Hermes, ton commentaire fait froid dans le dos. J'espère que tu te trompes! Mais c'est malheureusement juste quant à l'archaïsme, sans être vraiment neuf: pulsions haineuses, réflexes tribaux ne datent pas d'aujourd'hui!
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