samedi 26 décembre 2009

Sans commentaire


Mai 2007, extrait de l'allocution de Nicolas Sarkozy lors de la cérémonie d'installation dans sa fonction présidentielle:

«Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m’a confié et à cette exigence si forte qu’il porte en lui et que je n’ai pas le droit de décevoir. […] Exigence de résultat parce que les Français en ont assez que dans leur vie quotidienne rien ne s’améliore jamais, parce que les Français en ont assez que leur vie soit toujours plus lourde, toujours plus dure, parce que les Français en ont assez des sacrifices qu’on leur impose sans aucun résultat. Exigence de justice parce que depuis bien longtemps autant de Français n’ont pas éprouvé un sentiment aussi fort d’injustice, ni le sentiment que les sacrifices n’étaient pas équitablement répartis, ni que les droits n’étaient pas égaux pour tous…»


Décembre 2009, extrait des souhaits de Nicolas Sarkozy sur sa page Facebook:

« Ayons enfin une pensée pour ceux qui sont en difficulté, qui souffrent en ces temps de fête. Ayons le sens du partage et à l'esprit les valeurs qui font la solidarité nationale.»


source illustration, Le Père Fouettard

8 commentaires:

t0pol a dit…

Parfois de simples citation suffisent.

Comme cette fameuse déclaration au soir du 6 mai : "Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas".

Le coucou a dit…

Dagrouik,
c'est vrai, le bonhomme se suffit à lui-même… Celle que tu rappelles est glaçante aussi!

Le_M_Poireau a dit…

Il a peru le pouvoir ou juste l'exigence ?
:-))

Le_M_Poireau a dit…

perdu

Le coucou a dit…

M. Poireau,
le pouvoir c'est pas forcément le pérou! Bon dimanche!

Marie-Georges a dit…

Je trouve ça génial ! A Noël, on a tous une pensée pour nos chers disparus... Lui, c'est la démocratie. Comme quoi, même les bourreaux ont une pensée pour leurs victimes.

Nicolas Jégou a dit…

Ah ! C'est toi qui écris les discours de Sarko !

Le coucou a dit…

Marie-Georges,
c'est vrai, les bourreaux, au fond, sont toujours bon père de famille… ;-)

Nicolas,
non, non! C'est Sarko qui écrit mes billets: le grand luxe!