Ce n'est pas Jack Lang à lui tout seul qui a fait adopter la réforme des institutions, puisque celle-ci est passée en réalité avec deux voix de majorité, mais sa piètre réputation y perdra encore quelques plumes de plus. À la sympathie admirative suscitée par ses débuts en politique, avait succédé l'apitoiement de le voir bientôt atteint du prurit carrieriste, en particulier lorsqu'il tenta de s'imposer comme candidat socialiste à la mairie de Paris au détriment de Delanoé. Aujourd'hui, le voilà traître, peut-il descendre plus bas ? Il est probable qu'il s'en fiche ; à son âge, les âmes mal nées s'intéressent davantage aux ultimes gâteries qu'elles obtiendront du pouvoir qu'à leur réputation : une mission juteuse de plus, quelques honneurs qui manquent peut-être encore à la collection de Jack Lang, ou bien, sait-on jamais, une place dans le prochain gouvernement Sarkosy… Le cavalier seul de M. Lang, à vrai dire, n'a d'importance que par le coup porté au parti socialiste. Était-ce le but discrètement recherché, ou bien faut-il n'y voir que la reconnaissance du ventre envers le président qui l'avait nommé à la vice-présidence du comité de réflexion sur la modernisation des institutions ?
Nous voici en tout cas avec une constitution tripotée qui ne changera pas grand-chose au manque de démocratie de notre république. Aux parlementaires de se débrouiller avec, et à nous citoyens ordinaires la nécessité inchangée d'imposer à nos élus de demain une nouvelle morale politique.
P. S. Ce n'est pas d'aujourd'hui que M. Jack Lang est peu regardant sur ses amis, pourvu qu'il y ait du plaisir, le voici festoyant avec M. Laurent Gbagbo, aimable président de Côte d'Ivoire, en mars 2008.
Nous voici en tout cas avec une constitution tripotée qui ne changera pas grand-chose au manque de démocratie de notre république. Aux parlementaires de se débrouiller avec, et à nous citoyens ordinaires la nécessité inchangée d'imposer à nos élus de demain une nouvelle morale politique.
P. S. Ce n'est pas d'aujourd'hui que M. Jack Lang est peu regardant sur ses amis, pourvu qu'il y ait du plaisir, le voici festoyant avec M. Laurent Gbagbo, aimable président de Côte d'Ivoire, en mars 2008.
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