«La France qui prend des risques est fidèle à elle-même, la France qui ne fait rien trahit son idéal»…
Devinez d'où sort cette citation ?A —Les Contes des Mille et une nuits
B —la radio
C —Les Trois mousquetaires
D—Les Mémoires de guerre
E —l'Album zutique
Réponse : B ( infos de France Inter, le 13 Juillet 2008).
Qui a prononcé cette phrase ?
A — Winston Churchill
B —L'Abbé Pierre
C —Charles de Gaulle
D —Nicolas Sarkosy
E —Artur Rimbaud
F —Hugo Chavez
Réponse : D.
Eh oui ! c'est M. Sarkosy soi-même qui a dit ça aujourd'hui, à l'issue de la rencontre israelo-palestienne qu'il a favorisée.
C'est le bon côté de notre président, ce volontarisme diplomatique parfois couronné d'une apparence de succès. Apparence, parce qu'il faudra voir à l'avenir s'il s'agissait d'une réelle avancée ou bien d'un moment d'esbrouffe réussie à la faveur de circonstances particulières : effacement provisoire des États-Unis de M. Bush, en raison du prochain départ de ce dernier ; besoin désespéré du premier ministre israélien de faire oublier les accusations de corruption qui l'accablent… Quoi qu'il en soit, je n'ai pas apprécié la servilité de la journaliste de France-Inter, sortie d'un placard pour l'été, qui n'avait que le mot "succès" à la bouche… Le succès reste à prouver, par contre, si elle avait eu un minimum d'honnêteté intellectuelle elle aurait souligné l'incroyable culot du président qui ose aujourd'hui parler de fidélité de la France à son idéal, alors qu'il vient tout juste de piétiner cette fidélité avec sa piteuse trahison des droits de l'homme !
Sur ce chapitre du reniement sarkosien, qui est loin d'être clos, je ne résiste pas à l'envie d'ajouter encore une citation, tirée d'un discours de M. Sarkosy devant le parlement européen, le 13 Novembre 2007 : «…tous ceux qui ont fait l'expérience de renoncer à la défense des droits de l'homme au bénéfice de contrats n'ont pas eu les contrats, et ont perdu sur le terrain des valeurs…» Si j'osais, je qualifierais ça de rigolo. Ah, tiens, c'est fait !
Pour entendre la phrase dans son jus, suivie de l'émouvant coup de gueule de Daniel Cohn-Bendit, voyez cette vidéo de Marcusgarvey.
C'est le bon côté de notre président, ce volontarisme diplomatique parfois couronné d'une apparence de succès. Apparence, parce qu'il faudra voir à l'avenir s'il s'agissait d'une réelle avancée ou bien d'un moment d'esbrouffe réussie à la faveur de circonstances particulières : effacement provisoire des États-Unis de M. Bush, en raison du prochain départ de ce dernier ; besoin désespéré du premier ministre israélien de faire oublier les accusations de corruption qui l'accablent… Quoi qu'il en soit, je n'ai pas apprécié la servilité de la journaliste de France-Inter, sortie d'un placard pour l'été, qui n'avait que le mot "succès" à la bouche… Le succès reste à prouver, par contre, si elle avait eu un minimum d'honnêteté intellectuelle elle aurait souligné l'incroyable culot du président qui ose aujourd'hui parler de fidélité de la France à son idéal, alors qu'il vient tout juste de piétiner cette fidélité avec sa piteuse trahison des droits de l'homme !
Sur ce chapitre du reniement sarkosien, qui est loin d'être clos, je ne résiste pas à l'envie d'ajouter encore une citation, tirée d'un discours de M. Sarkosy devant le parlement européen, le 13 Novembre 2007 : «…tous ceux qui ont fait l'expérience de renoncer à la défense des droits de l'homme au bénéfice de contrats n'ont pas eu les contrats, et ont perdu sur le terrain des valeurs…» Si j'osais, je qualifierais ça de rigolo. Ah, tiens, c'est fait !
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