Dans les Coulisses de Sarkofrance, Juan à lancé une sorte de sondage auprès d'un échantillon sans doute représentatif de sa vaste blogosphère, dont je fais partie —et je l'en remercie. Il nous demande notre pire souvenir de blogueur, et je suis bien embêté pour répondre…
Je pourrais sans doute retrouver trois ou quatre billets qui m'ont fait plaisir à divers titres, soit que j'ai tiré quelque satisfaction de leur rédaction, soit qu'ils m'aient valu un petit succès auprès des lecteurs. En revanche, la sélection d'un mauvais souvenir attaché à une note me semble impossible: il y en a trop et je les oublie vite.
Ce serait plutôt l'indifférence sur des thèmes récurrents dans mes billets qui me chiffonne, mais je viens de le dire: j'efface vite. De sorte que le pire souvenir de blogueur est toujours à venir.
Mon pire regret, ce sera sans doute demain, ce billet-ci qui me paraîtra sans queue ni tête…
Cela vient du fait que j'hésitais au départ entre deux sujets qui ont occupé mon esprit un moment. Sur France Inter j'écoutais ce matin «Service Public», sur un parking de Draguignan… Il était question du prix de la nourriture bio, jugé trop chèr par Que choisir?
Un intervenant dont le nom m'échappe, mais qui semblait jouer un rôle dans la filière bio et posséder lui-même une ferme, a tranquillement déclaré que le bio, contrairement à ce qui se disait dans l'émission, n'est pas assez cher. Il devrait selon lui coûter le double ou le triple (je ne sais plus)!
Et cet homme de prendre exemple du kilo de porc à la production, qui n'aurait pas changé depuis une éternité. Il n'empêche, qu'il a drôlement grimpé dans les rayons des grandes surfaces depuis cette époque! Ce monsieur regrettait également le temps où les ménages français consacraient 50% de leurs revenus à la nourriture, pour ne plus lui accorder à présent qu'une fraction de ceux-ci inférieure à 15% …
Comment se logeraient les français si nous revenions à l'époque bénie du «tout pour le ventre»? Comment se déplaceraient-t-ils? Comment se soigneraient-ils? Renonceraient-ils à tous les loisirs et accessoires coûteux que l'évolution des mœurs leur a rendu indispensables? Je crois que certains adeptes et grands prêtres du bio vivent dans un autre monde.
Comme Nicolas Sarkozy vit sur la planète du pouvoir, incapable d'être crédible un instant lorsqu'il descend sur terre singer de l'intérêt pour ses sujets. De ses propos, dont je n'ai entendu que les échos les plus forts et ce que la presse en rapporte, je n'ai rien retenu de nature à redresser si peu que ce soit sa cote de confiance auprès de moi.
Seuls m'ont médusé les efforts déployés par les médias pour essayer de faire croire que 8,6 millions de téléspectateurs écoutant le président constituaient un succès d'audimat. 8,6 millions, pendant que plus de 14 millions de téléspectateurs regardaient autre chose… Yann Savidan s'est penché sur cet étrange phénomène plus précisément que moi, je n'ajouterai rien à ce constat. Simplement mon regret d'un billet hâtif de plus, mais le pire est toujours à venir, surtout sous Nicolas Sarkozy…
P-S: Pour signer l'appel au No Sarkozy Day, c'est par là…
Je pourrais sans doute retrouver trois ou quatre billets qui m'ont fait plaisir à divers titres, soit que j'ai tiré quelque satisfaction de leur rédaction, soit qu'ils m'aient valu un petit succès auprès des lecteurs. En revanche, la sélection d'un mauvais souvenir attaché à une note me semble impossible: il y en a trop et je les oublie vite.
Ce serait plutôt l'indifférence sur des thèmes récurrents dans mes billets qui me chiffonne, mais je viens de le dire: j'efface vite. De sorte que le pire souvenir de blogueur est toujours à venir.
Mon pire regret, ce sera sans doute demain, ce billet-ci qui me paraîtra sans queue ni tête…
Cela vient du fait que j'hésitais au départ entre deux sujets qui ont occupé mon esprit un moment. Sur France Inter j'écoutais ce matin «Service Public», sur un parking de Draguignan… Il était question du prix de la nourriture bio, jugé trop chèr par Que choisir?
Un intervenant dont le nom m'échappe, mais qui semblait jouer un rôle dans la filière bio et posséder lui-même une ferme, a tranquillement déclaré que le bio, contrairement à ce qui se disait dans l'émission, n'est pas assez cher. Il devrait selon lui coûter le double ou le triple (je ne sais plus)!
Et cet homme de prendre exemple du kilo de porc à la production, qui n'aurait pas changé depuis une éternité. Il n'empêche, qu'il a drôlement grimpé dans les rayons des grandes surfaces depuis cette époque! Ce monsieur regrettait également le temps où les ménages français consacraient 50% de leurs revenus à la nourriture, pour ne plus lui accorder à présent qu'une fraction de ceux-ci inférieure à 15% …
Comment se logeraient les français si nous revenions à l'époque bénie du «tout pour le ventre»? Comment se déplaceraient-t-ils? Comment se soigneraient-ils? Renonceraient-ils à tous les loisirs et accessoires coûteux que l'évolution des mœurs leur a rendu indispensables? Je crois que certains adeptes et grands prêtres du bio vivent dans un autre monde.
Comme Nicolas Sarkozy vit sur la planète du pouvoir, incapable d'être crédible un instant lorsqu'il descend sur terre singer de l'intérêt pour ses sujets. De ses propos, dont je n'ai entendu que les échos les plus forts et ce que la presse en rapporte, je n'ai rien retenu de nature à redresser si peu que ce soit sa cote de confiance auprès de moi.
Seuls m'ont médusé les efforts déployés par les médias pour essayer de faire croire que 8,6 millions de téléspectateurs écoutant le président constituaient un succès d'audimat. 8,6 millions, pendant que plus de 14 millions de téléspectateurs regardaient autre chose… Yann Savidan s'est penché sur cet étrange phénomène plus précisément que moi, je n'ajouterai rien à ce constat. Simplement mon regret d'un billet hâtif de plus, mais le pire est toujours à venir, surtout sous Nicolas Sarkozy…
P-S: Pour signer l'appel au No Sarkozy Day, c'est par là…
6 commentaires:
J'ai coupé le son quand la question sur la "bio" a été posée. Je suis un lâche !
Ce tag sur "le pire regret", très belle idée. Je vois, je vois un Sébastien dardé de flèches offrant son corps dénudé et sanguinolent à l'amateur de viande bio.
Je n'ai pas ton talent et le temps peut-être aussi de faire des billets aussi travaillés que les tiens, d'où cette hâte que tu peux ressentir.
Mtislav,
question posée à Sarkozy? Tu ne dis pas, et comme je n'y étais pas… Sébastien en victime expiatoire du bio, j'adore!
Yann,
zut, il y a malentendu, ou plutôt tu lis trop vite! Ou j'aurais dû mieux me relire! La dernière phrase est une pirouette qui s'applique à moi-même et non à toi. Je ne me serais pas permis de porter ici un jugement sur ton travail. Désolé que tu aies pu comprendre autrement.
Mon pire souvenir de blogueur :
http://www.lefigaro.fr/emploi/2010/01/23/01010-20100123ARTFIG00323-fins-de-droits-qui-doit-les-prendre-en-charge-.php
En clair :
- un million de chômeurs arriveront en fin de droits cette année ;
- 170 000 obtiendront l’Allocation spécifique de solidarité (ASS), soit 450 euros par mois ;
- 230 000 obtiendront le Revenu de solidarité active (RSA) ;
- 600 000 se retrouveront sans rien.
Mais un million de chômeurs qui arriveront en fin de droits, c’est aussi un million de chômeurs qui n’apparaîtront plus dans les statistiques du chômage.
Sarkozy a raison : "Les chiffres du chômage vont baisser."
Bon, bien sûr, Sarkozy ne l’a pas expliqué aux Français, l’autre soir, sur TF1.
Sarkozy leur a simplement dit : "Les chiffres du chômage vont baisser."
Tous les grands médias ont retenu cette phrase.
Toute la presse papier a dit, écrit, et répété cette phrase le lendemain.
Si Sarkozy avait été honnête, il aurait dit aux Français la phrase entière : "Les chiffres du chômage vont baisser, un million de chômeurs vont sortir des statistiques, la pauvreté va augmenter, la misère va augmenter."
En réalité, il y a en France 4 688 800 demandeurs d'emploi.
Total A+B+C+D+E = 4 688 800 demandeurs d'emploi.
Ce chiffre total de 4 688 800 demandeurs d'emploi est caché dans le tableau page 15 :
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/2010-005.pdf
BA,
oui, les statistiques du chômages sont truquées…
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