Les banques américaines ont attrapé une maladie honteuse due à un virus pernicieux nommé "subprime". Le préfixe sub, à forte connotation de soumission, suggère qu'il s'agit d'une affection contractée au cours de pratiques sado-maso. Ceci noté, non pas dans une intention moralisatrice déplacée, mais simplement afin de rappeler le point de départ de l'épidémie actuelle.
Les banques —et peu nous importe de connaître le détail de leurs ébats—, se sont refilé le virus. Certaines trépassent aux USA, ou sont sont en réanimation. De ce côté-ci de l'atlantique, quelques unes ressentent déjà des frissons, une boule d'angoisse, là. Le stress aidant, elles nous font une chute de tension et la bourse plonge. Pourtant, les nôtres de banques devraient savoir, même si elles ont succombé à la tentation d'un kamasoutra financier peu avouable, que nous sommes une nation invincible : pas plus que le nuage de Tchernobyl, l'épidémie américaine ne pourra franchir nos frontières et nous atteindre. En science économique, la rigueur du raisonnement fondant la valeur de l'analyse, je me contenterai de rapporter la courbe ascendante du baromètre élyséen, qui parle d'elle-même. L'indice Sarkozy est là, qui montre que la France va bien. Croyez-vous autrement qu'un président s'amuserait à occuper le devant de la scène à la place du porte-parole du ministère de la défense, pour annoncer le succès d'une opération de police, ainsi qu'il le fit aujourd'hui à propos de l'affaire des pirates somaliens ? Évidemment, il peut s'agir aussi du signe que l'on songe, en haut-lieu, à un traitement de cheval de l'épidémie, tel que le parachutage de commandos financiers sur les banques américaines, dans le but d'assainir le milieu infectieux une bonne fois. Ce pourrait être une solution efficace, car certains de mes confrères économistes redoutent une mutation du virus en récession, ce qui transformerait les subprimes en affection submergeante. Quelle conclusion tirer de tout cela, direz-vous ? Aucune pour le moment, mais restons vigilants, tels de bons chiens de garde. Il convient d'avoir toujours à l'esprit ce théorème bien connu en économie :
Les banques —et peu nous importe de connaître le détail de leurs ébats—, se sont refilé le virus. Certaines trépassent aux USA, ou sont sont en réanimation. De ce côté-ci de l'atlantique, quelques unes ressentent déjà des frissons, une boule d'angoisse, là. Le stress aidant, elles nous font une chute de tension et la bourse plonge. Pourtant, les nôtres de banques devraient savoir, même si elles ont succombé à la tentation d'un kamasoutra financier peu avouable, que nous sommes une nation invincible : pas plus que le nuage de Tchernobyl, l'épidémie américaine ne pourra franchir nos frontières et nous atteindre. En science économique, la rigueur du raisonnement fondant la valeur de l'analyse, je me contenterai de rapporter la courbe ascendante du baromètre élyséen, qui parle d'elle-même. L'indice Sarkozy est là, qui montre que la France va bien. Croyez-vous autrement qu'un président s'amuserait à occuper le devant de la scène à la place du porte-parole du ministère de la défense, pour annoncer le succès d'une opération de police, ainsi qu'il le fit aujourd'hui à propos de l'affaire des pirates somaliens ? Évidemment, il peut s'agir aussi du signe que l'on songe, en haut-lieu, à un traitement de cheval de l'épidémie, tel que le parachutage de commandos financiers sur les banques américaines, dans le but d'assainir le milieu infectieux une bonne fois. Ce pourrait être une solution efficace, car certains de mes confrères économistes redoutent une mutation du virus en récession, ce qui transformerait les subprimes en affection submergeante. Quelle conclusion tirer de tout cela, direz-vous ? Aucune pour le moment, mais restons vigilants, tels de bons chiens de garde. Il convient d'avoir toujours à l'esprit ce théorème bien connu en économie :
La récession est une mécanique
qui donne la colique
aux politiques
le mal d'argent
aux pauvres gens
le mal au fion
aux patrons
qui donne la colique
aux politiques
le mal d'argent
aux pauvres gens
le mal au fion
aux patrons
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