Ces derniers jours, le loupé magistral de la communication de Ségolène Royal et ce qui m'apparaît comme une ambiguïté dans son rapprochement circonstanciel avec G. Frêche, m'ont passablement troublé. Et puis, un billet de Juan sur les Coulisses de Sarkofrance appelant à ne pas se tromper d'adversaire, aujourd'hui, et un autre de la député PS de Bordeaux, Michèle Delaunay, qui constitue un bel hommage à S. Royal, m'ont fait réfléchir.
Et je m'avise qu'au fond, les railleries, coups bas, et autres tentatives de déstabilisation de cette femme politique, devraient nous rappeler un autre parcours, qui fut loin d'être semé de roses, lui aussi. Je veux parler de la conquête du pouvoir par François Mitterrand. La plupart de ceux qui tiennent des blogs politiques aujourd'hui,n'étaient pas nés, ou trop jeunes pour se souvenir de cette époque. F. Mitterrand fut longtemps la cible des lazzis de la droite, et même de certains milieux de l'opposition à de Gaulle. Sa patiente approche de la présidence fut particulièrement houleuse et jalonnée d'incidents plus ou moins déplaisants, comme le faux attentat de l'Observatoire en 1959. Battu à deux reprises à l'élection présidentielle, par C. de Gaulle, puis V. Giscard d'Estaing, ce n'est qu'à sa troisième candidature qu'il fut élu à la tête de la république.
Cette ténacité, ce courage dans l'adversité, et sans doute cette trempe dont sont fait les leaders qui gagnent, je les retrouve chez Ségolène Royal.
Et je m'avise qu'au fond, les railleries, coups bas, et autres tentatives de déstabilisation de cette femme politique, devraient nous rappeler un autre parcours, qui fut loin d'être semé de roses, lui aussi. Je veux parler de la conquête du pouvoir par François Mitterrand. La plupart de ceux qui tiennent des blogs politiques aujourd'hui,n'étaient pas nés, ou trop jeunes pour se souvenir de cette époque. F. Mitterrand fut longtemps la cible des lazzis de la droite, et même de certains milieux de l'opposition à de Gaulle. Sa patiente approche de la présidence fut particulièrement houleuse et jalonnée d'incidents plus ou moins déplaisants, comme le faux attentat de l'Observatoire en 1959. Battu à deux reprises à l'élection présidentielle, par C. de Gaulle, puis V. Giscard d'Estaing, ce n'est qu'à sa troisième candidature qu'il fut élu à la tête de la république.
Cette ténacité, ce courage dans l'adversité, et sans doute cette trempe dont sont fait les leaders qui gagnent, je les retrouve chez Ségolène Royal.
32 commentaires:
Mitterrand avec un D !
Jean,
houps, merci! Une fois correctement écrit, la seconde fautive…
Comparer Royal à Mitterrand, tu y vas fort là quand même ! L'avenir nous le dira.
Et ceux qui ont connu le long parcours politique de Tonton, risquent de ne pas connaitre Ségolene présidente...
ce que vous dites sur sa combattivité, je le retrouve aussi, mais Mitterrand forçait le respect à droite comme à gauche.
Comparer Mitterrand à Royal?
A part peut-être la combativité, la comparaison s'arrête là. Tu y vas fort.
C'est parfois étonnant à quel point on peut avoir des lectures différentes... Pour moi, l'allégeance de Royal aux intérêts des puissants ne fait pas plus l'ombre d'un doute que celle dont Mitterrand fit preuve (en passant de la droite traditionnelle, réactionnaire, à cette gauche dont il a dévoyé ouvertement l'engagement théorique pour la rendre aujourd'hui infréquentable).
C'est la raison pour laquelle sa "ténacité, ce courage dans l'adversité, et sans doute cette trempe" me laissent totalement indifférents. Car pour quoi faire ?
Si tant est que tu aies raison, les emploierait-elle pour améliorer le sort des travailleurs, des immigrés, pour réduire le pouvoir (je ne dis même pas remettre en question) le pouvoir de cette bourgeoisie qui, sans vergogne, depuis des lustres, détruit des vies ? Usera-t-elle ne serait-ce qu'un millième de sa ténacité (pour atteindre aujourd'hui les ors de la République) pour inquiéter le capital qui, de démantèlements et en privatisations, perpétue son système insupportable ? Non, non, mille fois non. Sans aucun doute.
Il en a été ainsi avec Mauroy, Fabius, Rocard, Bérégovoy, Cresson et Jospin ; il en sera de même demain avec Peillon, DSK, Aubry, Royal ou quelques autres crapules, sans révoltes, et coupés depuis si longtemps, du monde des travailleurs.
Je ne comprends pas cette ténacité que vous mettez à tenter de disculper, voire de légitimer ces individus qui -- pour peu que ressentiez quelques solidarité que ce soit pour tous ceux qui, en France et dans le monde, souffrent du capitalisme ; et je sais que c'est le cas -- sont, objectivement, des adversaires de tous ceux et toutes celles qui ont des convictions socialistes.
Royal n'a rien à défendre de plus que les autres ; sa ténacité, elle l'emploie pour sa pomme. Point. En ceci, elle ne mérite pas mieux que les autres, bien au contraire.
... Un zouave : elle n'est rien d'autre. Un zouave opportuniste. Dont l'existence agitatrice et les problèmes qu'elle apporte aux dirigeants du PS disculpe ces derniers d'être questionnés et de devoir répondre sur leur vacuité et leurs ultimes trahisons. C'est tout.
Elle fait bien rire, par contre, c'est vrai... ;-)
Mitterand comme Royal : gauche bobo. je ne mange pas de ce pain là.Et puis royal, c'est le talent en moins...
αяf,
je ne compare que les vicissitudes de parcours et certaines qualités politiques (qui recouvrent des défauts)… Je prolonge ma réponse avec Fidel…
Fidel Castor,
c'est vrai que le chemin a été long, mais ce que vous dites du respect que Mitterrand imposait à droite comme à gauche n'a été vrai qu'après son élection à la présidence. Avant cela, il récoltait souvent du mépris… Ce qui me fait penser qu'il est un peu tôt pour estimer la stature de la dame…
Anonyme, j'ai trop supprimé de commentaires anonymes pour laisser le tien, même s'il m'est sympathique… Désolé, mais il y avait un avertissement sur la boite de commentaire…
Pierre,
Même réponse qu'à αяf et Fidel… C'est peut-être un peu osé comme comparaison, mais pourtant elle me semble en partie valable.
prinkipo,
je n'ai plus le temps de te répondre tout de suite, je reviendrai pour toi…
lorsque j'écris qu'il forçait le respect, c'est qu'il était persuadé qu'il serait un jour président,donc il ne lachait rien, bénéficiait d'amis de tous bords, et une intelligence démoniaque.Je crois même que de se faire baiser en 69 , Epinay en 71( scusez)l'ont rendu encore plus [retord] [pugnace]combattif.
Ségo a été elle candidate en 07 avant de se faire casser en 09 elle ne lachera pas le morceau non plus pour 2012, quitte à aller trouver des amis là ou la loi du plus grand nombre fait la difference.
Que ferait elle du pouvoir , du socialisme, on peut se référer au passé mais ce n'est pas le fond du billet .
Amusant ! A part toi (désolé...) et Dagrouik (qui a mon âge), je suis parmi les plus vieux blogueurs politiques. J'avais 15 ans en 81 : trop jeune pour pouvoir voter mais assez vieux pour avoir une conscience politique.
Dans mon blog, avant d'être premier (des blogs de gauche au Wikio, pas premier au Wikio tout court), j'aimais bien manipuler les chiffres. Je le fais encore parfois. Récemment j'ai compté le nombre de candidatures de Bayrou par rapport à celle de François Mitterrand.
Mais je ne sais pas si en comparant SR et FM, tu fais honneur au vieux...
Il ne faut pas oublier qu'elle a été longtemps proche de Mitterrand. Une citation de Wikipedia :
"Remarquée par Jacques Attali alors qu'elle est conseillère de tribunal administratif en disponibilité, elle devient de 1982 à 1984 chargée de mission au secrétariat général de la présidence de la République pour suivre les questions de jeunesse et de sports. De 1984 à 1988, François Mitterrand lui confie les affaires sociales et l'environnement en remplacement de Yannick Moreau, partie diriger le cabinet de Jean-Pierre Chevènement, nouveau ministre de l'Éducation nationale. C'est à ce poste qu'elle travaille pour l'Elysée à la préparation des sommets internationaux."
On disait à l'époque que "Tonton" avait un faible pour elle, et pour sa façon de travailler.
Comme lui, elle incarne une fausse gauche. Comme lui, elle a un soutien populaire personnel, qui n'a aucun rapport avec une sensibilité de gauche de ses partisans. Il lui manque surtout de vrais amis politiques, assez compétents pour la conseiller utilement, et assez sûrs pour ne pas l'aiguiller volontairement sur une mauvaise piste.
L'un dans l'autre, une vraie solution de gauche n'est pas pour demain.
Prinkipo,
bon, c'est un réquisitoire en règle que tu nous exposes là… Tout ce que tu dis a sa cohérence, et je comprends que vous soyez relativement nombreux à partager ce jugement. Je ne vais pas te répondre point par point: ce que j'ai à dire, je l'ai dit au fil d'un certain nombre de billets. Surtout, je n'ai pas envie de combattre des idées de gauche, parce qu'elles seraient plus à gauche que les miennes. Simplement, je me place sur un terrain plus modeste: malgré les trahisons mitterrandiennes que tu reproches au PS, le passage de ce parti au gouvernement n'avait pas grand chose de comparable avec les politiques de droite que le peuple Français a du subir. Les réalisations de la gauche de gouvernement n'ont pas été négligeables, beaucoup s'en faut, et vivre sous son régime faisait une sacré différence avec ce que nous connaissons avec N. Sarkozy. Pour avoir été communiste dans ma jeunesse, je sais que je n'ai pas envie d'aboutir à un régime de gauche radicale, je préfère un mode de gouvernement moins austère, plus doux à subir —ce qui n'implique pas nécessairement de s'accommoder des libertés prises avec la morale civique, ou le respect du peuple, ou son bien être, qui en seront fatalement le revers de la médaille. C'est pourquoi, je trouve particulièrement important que notre pays se rapproche enfin de la démocratie, afin que le peuple ait son mot à dire aussi souvent qu'il le souhaitera. Et c'est pourquoi aussi, dans cette perspective, je ne voit guère que Ségolène Royal pour nous rapprocher de cette échéance. Je ne la soutiens pas par passion irraisonnée, mais parce qu'elle est un peu moins éloignée que les autres de mes espérances.
Gauchedecombat,
c'est un peu la même chose que Pinkipo… Si tu veux, mais pour le talent, il faudrait comparer lorsqu'elle aura joué toute la pièce…
Fidel,
je vous comprends mieux. Il est vrai que l'intelligence politique de Mitterrand était phénoménale, mais particulièrement mise en valeur dès lors qu'il a tenu réellement le pouvoir.
Quant à deviner ce S. Royal ferait du pouvoir… En effet, il reste à s'interroger, l'interroger là-dessus…
bravo Le Coucou. trop fatigué pour dire mieux.
La comparaison est osée, quelque peu capilotractée, mais non dénuée de sens…
Sinon, s’il s’agit de faire un concours de celui qui a le plus galéré contre l’adversité interne et externe, tu peux mettre Le Pen aussi… pendant qu’on y est, y’a pas de raison !
Bon billet, perspicace et tout et tout.
Nicolas,
15 ans, c'est en effet suffisant pour avoir une conscience politique éveillée. Sur le point de savoir si la comparaison est déshonorante ou non pour FM, malheureusement la réponse reste inconnue à ce jour. Il faudrait 5 ou 10 ans de plus, voire davantage pour en juger. Peut-être un jour trouvera-t-on qu'elle a été une femme politique supérieure à Tonton, plus propre même, si l'on songe à certaines complicités honteuses de celui-ci…
Babelouest,
c'est Mitterrand qui a "fait" Ségolene Royal, je suis d'accord là-dessus. L'important de ton commentaire est qu'elle incarnerait une fausse gauche. À l'aune de prinkipo et d'autres, oui, c'est une gauche délayée. Une gauche qui se soucie de ne pas casser le pays du jour au lendemain, et de faire évoluer la société en douceur.
Juan, merci !
Gwendal,
franchement non, je ne trouve pas cela osé… Quand à mettre Le Pen dans la comparaison, non… C'est un perdant perpétuel.
Homer,
si tu pouvait avoir raison…
« Perdant perpétuel » Et alors ? C’est tout le bonheur que je lui souhaite moi à Ségo ! ;-)
Gwendal,
si j'avais le pouvoir de faire perdre des prétendants à gauche, je ferais d'autres choix et sans doute elle gagnerait… :-))
Depuis sa candidature, elle est la cible des quolibets, de la part des simplets, ou d'une presse sous tutelle. Personnellement je la trouve beaucoup plus apte à devenir une présidente que les autres prétendants. Un truc qui me fait rire, c'est l'attaque sur son site. Je fais de l'informatique depuis plus de 30 ans et ce site était très gai. Elle met des couleurs et ça gène les hommes (femmes) en noir.
Je trouvais ça plutôt sympa vis-à-vis des sites au fond noir avec une écriture claire pas lisible. Quand je vois un président pratiquement sans diplôme avec une réussite négative comme ministre (augmentation de la dette de 40%) par rapport à une autre ayant réussi sont ministère et la gestion de sa région, de plus diplômée de l'ENA, j'en reste quoi devant l'intelligence de certain français.
@Proximarc
« Ce site était très gai » Trop drôle ! Moi aussi j’en suis coi (quoi ?)
Je ne peux que te recopier le commentaire que j'ai laissé à Juan, chez Sarkofrance:
"Ce que vous dites est tout à fait vrai, seulement voilà, Mme Royal a fait bien avant lui, ce que tout le monde reproche (à juste titre) à Nicoléon: Mettre en scène sa vie privée et montrer de façon voyante un certain goût pour le pouvoir. Au point, pour “ratisser large”, d’adopter une argumentation quasi droitière, d’exhiber un caractère déplorable et ne supporter aucune contestation (rappelez vous cette jeune militante rabrouée comme une écolière désobéissante…).
Bref, le fait que Mme Royal soit la seule en position de battre machin risque de maintenir machin au pouvoir un certain temps.
Le citoyen lambda, déjà harcelé par son patron, soupçonné de gruge par la Sécu et fliqué par le Pôle Emploi a au moins le choix de ne pas vouloir se faire engueuler…"
Ce n'est pas forcément la plus maligne des réactions mais je la pense compréhensible...
(en plus, on a tellement l'habitude de voir l'électeur voter contre son intérêt...)
@proximax
vous n'avez pas du fréquenter beaucoup d'énarques dans votre vie !
Proximarc,
le site, je ne sais qu'en penser, je suis incompétent… Mais la prestation de Segolène Royal a été gâchée par le loupé de l'ouverture, c'est évident. Pour le reste, ses compétences, je ne trouve pas qu'elle ait démérité par rapport à son principal rival —à niveau égal de responsabilités, dans le passé.
Gwendal,
… :-)
le-gout-des-autres,
que dire? Les défauts que tu prêtes à S. R. sont typiques du personnel politique à tous les niveaux… À cela, il n'y a qu'un seul remède, selon moi: la démocratie. C'est à dire un contrôle permanent du peuple, indépendamment de ses représentants.
Pierre Robes-Roule,
je ne suis pas concerné. Et je ne connais qu'un seul énarque au "tour extérieur" (je ne sais pas s'il s'agit de la bonne expression).
En effet si la présidentielle de 2007 a été perdue par la gauche c'est aussi parce que certains s'étaient trompés d'adverssaire, et ca continue aujourd'hui, n'est ce pas Dedalus !
S'il s'agit d'une course de chevaux, peu importe que ce soit un vieux canasson gonflé à la piquouze couturé de partout ou un jeune poulain immature qui passe la ligne en tête. Ségolène Royal a été la candidate d'une élection présidentielle. Peu m'importe pour moi qu'elle se sente investie d'une mission. C'est une socialiste parmi les autres. Qui dit que le prochain candidat de la gauche doive être issu du PS ? Aux Etats-Unis, un candidat battu est rarement candidat la fois d'après. Pourquoi devons-nous nous coltiner ces vieux chevaux de retour durant toute leur vie politique ? Elle a eu sa chance, qu'elle passe à autre chose, s'occupe de sa région, évite de cumuler et ce sera très bien. Mitterrand n'est absolument mon idéal politique. Il aurait mieux valu que Rocard soit élu à sa place en 81, cela lui aurait évité de courir toute sa vie pour nous prouver qu'il peut se rendre utile.
Tu n'avances pas une seule raison programmatique pour soutenir Ségolène Royal à part "Yes she can !". Oui, elle peut un jour se faire élire. Elle a une telle tendance messianique, cette obsession de la fraternité, je ne supporte pas ce côté catéchisme. Ses bons sentiments sont pour moi manipulateurs. Que je sache, elle a participé comme les autres au trucage d'une élection de son parti. Que les socialistes se choisissent un candidat qui n'ait pas cette responsabilité là. De la même manière que je n'ai jamais eu de goût pour le Mitterrand ex-ministre de l'Intérieur de Guy Mollet, pas même sa version empaillée en sphinx roublard.
David,
le poids de l'hostilité à S.R. au sein du PS, dans sa défaite, a été énorme, oui.
Mtislav,
bon, difficile d'aller contre ton discours, c'est cohérent, et il ne faudrait pas beaucoup me forcer pour le partager.
Ceci dit, j'ai avancé à maintes reprises quelques arguments à mon soutien de Ségolène Royal dans ce blog. Je ne peux pas me répéter sans cesse. Le plus important, déterminant pour moi, c'est qu'elle est la seule pour le moment, parmi tous les présidentiables, à proposer un commencement de démocratie, avec son projet de "démocratie participative". Je le redis encore une fois: nous ne sommes pas une démocratie, et personnellement, je ne supporte plus que les citoyens n'aient pas directement leur mot à dire dans la vie politique. Le régime purement représentatif est une confiscation de la démocratie, une escroquerie. Ensuite, tout le reste, au fond, je m'en fous.
D'accord, je me suis un peu énervé. Merci de ta réponse.
Mtislav,
tout le monde a le droit de s'énerver…
Ne viens seulement de lire ta réponse que maintenant (j'avais oublié de m'abonner par mail aux commentaires), pardon.
Pour moi, "un mode de gouvernement moins austère, plus doux à subir" ne peut être que le garant de l'ordre barbare qui s'impose aujourd'hui à toute la planète (la question n'est pas seulement politique, mais économique : faut-il garder ou non ce mode de production basé sur l'exploitation et la propriété privée des moyens de production ?).
La social-démocratie s'occupe de faire passer pour acceptable (avec quelques guirlandes ridicules) ce qui ne l'est pas, fondamentalement. Un grand service rendu au capital contre le travail (l'intégrité et la sincérité des militants socialistes n'y changeront rien)... Lequel, capital, qui ignore la démocratie, s'en donne à coeur joie : en générant des guerres destructrices, en menant, au quotidien, une guerre sans concession aux travailleurs (gouvernement de gauche ou pas), etc...
Bon dimanche,
recriweb
Prinkipo, je m'absente, je relis à mon retour (les commentaires sont modérés jusqu'à ce soir).
Prinkipo,
merci de cette suite. Difficile de dire que tu as tort, je l'admets. Seulement, il me paraît totalement illusoire de penser que la France pourrait s'abstraire du reste du monde, profondément capitaliste et libéral. Par contre nul ne peut dire ce qui arrivera demain, bientôt, dans le grand choc qui s'annonce avec la raréfaction des matières premières et les changements climatiques. Le modèle capitaliste apparaîtra comme une hérésie.
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