Aujourd'hui à la Seyne-sur-Mer, devant l'usine de PIP, les prothèses mammaires pleuvaient sur le trottoir. Elles ne tombaient pas du ciel, comme une manne que Dieu dans sa grande bonté aurait dispensé aux femmes nécessiteuses sans poitrine, mais des mains d'ouvriers en colère. Les photos de presse montrent un gros tas globuleux, vaguement argenté.
On songe à ces montagnes de fruits que les paysans déversent parfois sur les parkings pour manifester. C'est alors la providence de bien des gens fauchés qui passent par là, et de ménagères promptes à se venger des grandes surfaces. J'imagine que dans la France de Nicolas Sarkozy, il doit se trouver des femmes trop pauvres pour bénéficier d'un implant mammaire —en vérité, je n'en sais rien. En tout cas, il y avait de quoi se servir pour remplir des soutiens gorge secs, voire gonfler les pantalons de mâles complexés…
Toutefois, là n'est pas l'essentiel, on s'en doute. PIP —Poly Implant Prothèse—, est cette boite dont les prothèses, à la composition jugée frauduleuse, ont été retirées du marché par l'agence des produits de santé. La société a été mise en liquidation judiciaire le 30 mars par le tribunal de commerce de Toulon, et les 120 employés se retrouvent à la rue. Licenciés, ils ne toucheront pas un centime pendant le délai de carence du pôle emploi qui atteindrait ici deux mois.
Ils menacent d'incendier l'usine si l'État n'intervient pas pour les aider. Je n'ai pas trouvé trace de ce conflit sur le site de Var Matin, et les médias n'en avaient dit mot jusqu'à ce jour. Les choses sont apparemment en train de changer, puisque c'est par le NouvelObs que j'en ai reçu l'écho. Nous vivons une époque où la colère seule permet de se faire entendre.
On songe à ces montagnes de fruits que les paysans déversent parfois sur les parkings pour manifester. C'est alors la providence de bien des gens fauchés qui passent par là, et de ménagères promptes à se venger des grandes surfaces. J'imagine que dans la France de Nicolas Sarkozy, il doit se trouver des femmes trop pauvres pour bénéficier d'un implant mammaire —en vérité, je n'en sais rien. En tout cas, il y avait de quoi se servir pour remplir des soutiens gorge secs, voire gonfler les pantalons de mâles complexés…
Toutefois, là n'est pas l'essentiel, on s'en doute. PIP —Poly Implant Prothèse—, est cette boite dont les prothèses, à la composition jugée frauduleuse, ont été retirées du marché par l'agence des produits de santé. La société a été mise en liquidation judiciaire le 30 mars par le tribunal de commerce de Toulon, et les 120 employés se retrouvent à la rue. Licenciés, ils ne toucheront pas un centime pendant le délai de carence du pôle emploi qui atteindrait ici deux mois.
Ils menacent d'incendier l'usine si l'État n'intervient pas pour les aider. Je n'ai pas trouvé trace de ce conflit sur le site de Var Matin, et les médias n'en avaient dit mot jusqu'à ce jour. Les choses sont apparemment en train de changer, puisque c'est par le NouvelObs que j'en ai reçu l'écho. Nous vivons une époque où la colère seule permet de se faire entendre.
6 commentaires:
Coquin ! Je vois toute la Seyne... Y compris des tas de PIP !
C'est ce qui s'est passé pour TOTAL. Les salariés faisaient régulièrement grève depuis septembre.
L'affaire est sortie en janvier après la montée des raffineurs sur Paris La Défense.
Pareil avec Conti ....
Tant que t'es pas au 20h, t'es rien !
Nus sommes tous des Michael Vendetta en puissance.
Elmone, en effet! Et je viens juste de voir que Var Matin fait aujourd'hui sa Une (papier et web) avec la menace des ouvriers de PiP. Leur site était muet là-dessus, hier.
Fidel, recyclés, oui, mais pour l'hiver prochain alors: on ne joue pas à "la molle" au cagnard!
La révolution ne se fait pas par un parti politique qui tend à ramener au premier plan UNE femme ou UN homme, et c'est bien le problème de la politique : L'accès au pouvoir pour un but purement personnel. De nos jours c'est ça. La vraie révolution doit venir de tous, unis, main dans la main, rangs resserrés, de front, manifester ! Boycotter ! Agir, provoquer, dénoncer, faire changer les choses par le "coup de gueule", c'est maintenant la seule façon de s'en sortir parce que oui, cette démocratie on la perd...A une allure folle.
Le mouvement doit venir du Peuple ! Et depuis trois semaines ca se met en place, petit à petit à travers cette association qui s'appelle "Le D.A.R.D.", dont Patrick Sébastien est le président, mais peu importe, ce n'est pas l'Homme qui compte ici, c'est la Masse, le nombre que nous serons, tous réunis autour des mêmes valeurs que nous avons perdu : "Liberté, Egalité, Fraternité" ! Pour qu'enfin le Respect de chacun soit mis aux devants de la société, pour qu'enfin on agit pour l'Individu et non pour l'apparence d'un pays dans cette culture mondiale. On court à notre propre perte...
Adhésion gratuite, propositions de lois multiples, échanges, discussions, rassemblements, actions. Si chacun met du sien, on se bat, on lutte, on gagne ! "Qui ne tente rien, n'a rien." Alors arrêtons de nous faire marcher sur les pieds, réagissons, ne nous laissons plus embobiner par des soit disant hommes/femmes politiques sauveurs de l'Humanité, ils ne recherchent que le pouvoir.
www.le-DARD.com
Soyons solidaires, et motivés !!
Tiktak, le DARD a déjà un bon porte-voix… Qui votera verra…
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