Nicolas m'a invité à poursuivre une chaîne qu'il a débuté par un billet honteusement long, eu égard à la taille minuscule de sa police de caractères. Je ne lis presque plus de blogs aux billets couverts de pattes de mouches. Chez moi, c'est trop petit aussi, je sais, mais c'est justement Nicolas qui m'a conseillé de réduire la police, et comme je fais confiance à sa science des mœurs du visiteur…
Donc, il y avait longtemps que nous n'avions pas vu passer une chaîne, celle-ci est vraiment originale : on ne comprend pas son sujet. Il semble néanmoins, d'après le titre du billet de départ qu'il s'agit de savoir si nous sommes bien dans nos blogs. L'idée vient en réalité d'un billet d'autosatisfaction de Didier Goux, assez convaincant et du moins facile à lire.
Que vais-je pouvoir inventer ? J'ai lu quelque part qu'on mentirait beaucoup dans les blogs, ce qui est peut-être une solution pour me tirer d'affaire. Parce que je ne peux pas dire que mes blogs me fassent jubiler, quoiqu'ils ne me procurent aucun désagrément particulier. C'est un peu comme les chaussures, disons : avec le temps, l'empeigne serre moins les orteils, on ne risque plus d'ampoule au talon : on est à l'aise. Voilà, je ressens cette impression de confort que vous donne une paire de pompes brisées mais pas encore avachies, à peine troublée par l'idée qu'il va falloir les foutre à la poubelle un jour ou l'autre.
Dans le coucou, mon pied gauche se porte bien. Et pourtant, a marché, a beaucoup marché déjà (Ramuz me pardonne), tant et si bien qu'il rechigne ces temps-ci à cheminer. Ce n'est pas que l'actualité laisse ma tête indifférente, mais j'ai le sentiment que tout a été dit et redit cent fois au moment où je pourrais écrire mon billet, ce qui réduit mon état d'esprit à de la lassitude. Un handicap pour la pratique du billet d'humeur, principale production de ce blog.
Toutefois, l'agréable sensation procurée ici par l'impression d'être lu, ou du moins cette illusion, a jusqu'ici empêché ces passages à vide de durer. Preuve que la chaussure gauche est de cuir épais. Indépendamment de l'espèce de réussite constituée par un billet plus visité que la moyenne, j'apprécie particulièrement le rendez-vous dominical avec les amateurs du rébus. Cet interlude puéril lancé en collaboration avec ma femme au printemps 2009, m'apporte chaque fois une bouffée d'air frais et une sensation d'arrêter le temps difficile à expliquer.
En revanche, dans l'annexe principale les choses sont moins gratifiantes, peut-être parce qu'il s'agit d'une chaussure dépareillée. Cela ne m'empêche pas de m'y sentir bien, c'est un blog tranquille où je suis rarement interpellé, car on n'y pratique pas le lien. Ayant ouvert le coucou dans des circonstances agitées, au moment des municipales de mars 2008, je l'avais conçu comme un refuge destiné également à prolonger sur le web la collaboration avec ma femme. Les fins connaisseurs de la blogosphère m'ont conseillé à diverses reprises de mouiller ma chemise virtuelle à le promouvoir, si je voulais le tirer de sa léthargie. Plus facile à dire qu'à faire.
J'ai enfin une godasse de secours, que je chausse en principe pour aller me divertir au bistro à cloche-pied. Ça n'a l'air de rien, mais c'est en définitive fatigant : ma dernière sortie date de l'an dernier.
Il ne me reste plus qu'à proposer à Dedalus, Céleste, Captainhaka, Eric Citoyen, et Gildan de prendre la suite, si le cœur leur en dit…
P-S : je profite de ce billet pour émettre une vigoureuse protestation contre la mise à jour Firefox 4.0… Quelle mouche a piqué Mozilla de mettre les onglets au dessus de la barre d'adresse, et le bouton de rafraîchissement d'une page à droite de cette dernière ? Quand on a acquis plusieurs années de réflexes contraires, le résultat est désastreux. Entre autre inconfort, je n'arrête plus de perdre des onglets.
Donc, il y avait longtemps que nous n'avions pas vu passer une chaîne, celle-ci est vraiment originale : on ne comprend pas son sujet. Il semble néanmoins, d'après le titre du billet de départ qu'il s'agit de savoir si nous sommes bien dans nos blogs. L'idée vient en réalité d'un billet d'autosatisfaction de Didier Goux, assez convaincant et du moins facile à lire.
Que vais-je pouvoir inventer ? J'ai lu quelque part qu'on mentirait beaucoup dans les blogs, ce qui est peut-être une solution pour me tirer d'affaire. Parce que je ne peux pas dire que mes blogs me fassent jubiler, quoiqu'ils ne me procurent aucun désagrément particulier. C'est un peu comme les chaussures, disons : avec le temps, l'empeigne serre moins les orteils, on ne risque plus d'ampoule au talon : on est à l'aise. Voilà, je ressens cette impression de confort que vous donne une paire de pompes brisées mais pas encore avachies, à peine troublée par l'idée qu'il va falloir les foutre à la poubelle un jour ou l'autre.
Dans le coucou, mon pied gauche se porte bien. Et pourtant, a marché, a beaucoup marché déjà (Ramuz me pardonne), tant et si bien qu'il rechigne ces temps-ci à cheminer. Ce n'est pas que l'actualité laisse ma tête indifférente, mais j'ai le sentiment que tout a été dit et redit cent fois au moment où je pourrais écrire mon billet, ce qui réduit mon état d'esprit à de la lassitude. Un handicap pour la pratique du billet d'humeur, principale production de ce blog.
Toutefois, l'agréable sensation procurée ici par l'impression d'être lu, ou du moins cette illusion, a jusqu'ici empêché ces passages à vide de durer. Preuve que la chaussure gauche est de cuir épais. Indépendamment de l'espèce de réussite constituée par un billet plus visité que la moyenne, j'apprécie particulièrement le rendez-vous dominical avec les amateurs du rébus. Cet interlude puéril lancé en collaboration avec ma femme au printemps 2009, m'apporte chaque fois une bouffée d'air frais et une sensation d'arrêter le temps difficile à expliquer.
En revanche, dans l'annexe principale les choses sont moins gratifiantes, peut-être parce qu'il s'agit d'une chaussure dépareillée. Cela ne m'empêche pas de m'y sentir bien, c'est un blog tranquille où je suis rarement interpellé, car on n'y pratique pas le lien. Ayant ouvert le coucou dans des circonstances agitées, au moment des municipales de mars 2008, je l'avais conçu comme un refuge destiné également à prolonger sur le web la collaboration avec ma femme. Les fins connaisseurs de la blogosphère m'ont conseillé à diverses reprises de mouiller ma chemise virtuelle à le promouvoir, si je voulais le tirer de sa léthargie. Plus facile à dire qu'à faire.
J'ai enfin une godasse de secours, que je chausse en principe pour aller me divertir au bistro à cloche-pied. Ça n'a l'air de rien, mais c'est en définitive fatigant : ma dernière sortie date de l'an dernier.
Il ne me reste plus qu'à proposer à Dedalus, Céleste, Captainhaka, Eric Citoyen, et Gildan de prendre la suite, si le cœur leur en dit…
P-S : je profite de ce billet pour émettre une vigoureuse protestation contre la mise à jour Firefox 4.0… Quelle mouche a piqué Mozilla de mettre les onglets au dessus de la barre d'adresse, et le bouton de rafraîchissement d'une page à droite de cette dernière ? Quand on a acquis plusieurs années de réflexes contraires, le résultat est désastreux. Entre autre inconfort, je n'arrête plus de perdre des onglets.
25 commentaires:
Hello le coucou!
Je partage ton opinion au sujet de la mise à jour de Mozilla que j'ai faite ce matin: on s'embrouille un peu.
Mais je suis rassurée: quand on a des blogs comme les nôtres, aussi bien cirés que des jolis bottines, ce ne sont pas quelques petits boutons déplacés qui vont nous déstabiliser, pas vrai?
Bon week-end!
J'ai peut être répondu inconsciemment. À défaut de billet musical, il y a de la cuisine chez moi aujourd'hui !
J'écoute de la musique et je me nourris !
Suis-je bien chez moi ?
;^)
Appel entendu. Je vais rassembler quelques mots pour en faire des fagots.
En tout cas, que l'on soit content ou non de nos blogs, les uns et les autres, ça n'empêchera pas le verbe débuter DE RESTER INTRANSITIF, BORDEL !
Bordel, il a raison, le fauve ! C'est corrigé Didier, merci d'avoir rugi, j'ai fini par entendre quoique les oreilles bouchées par mon ipod.
Bon, j'ai commencé à répondre par la fin, je remonte:
Captainhaka,
tu as l'oreille fine, toi ! Au plaisir de te lire.
Gildan,
cela ne te dispense pas de répondre à la chaîne, une fois nourri… Enfin, tu fais comme tu veux, hein !
Epamin',
je m'embrouille beaucoup trop. Je n'ai pas envie de me poser des questions de mécanique quand j'ai besoin de jeter un coup d'œil sur internet.
C'est vrai que ton blog est bien ciré, j'aurais dû te taguer, tiens!
De joliEs bottines sont plus confortables pour les yeux! Pardon pour la coquille!
Chut !
j'ai fini par passer sur chrome (mais mozilla est juste à côté)
Très heureux de lire que le rébus du dimanche te procure un plaisir particulier, il en est de même de notre côté. Ton billet est instructif mais tu ne cires pas assez tes pompes, désolé de te le dire !
Ton choix de taille/police est très bon, ne change rien. Merci d'avoir cité un des nombreux écrivains suisse-romands au passage(lol), je repasserai peut-être demain pour la deuxième couche si le rébus est facile (ne pas confondre avec les rébus que tu crois faciles, relol).
Martine,
jamais essayé Chrome… Je pourrais aussi revenir à Safari, mais l'avantage de Firefox, ce sont les extensions et surtout une politique plus respectueuse de l'utilisateur.
Mtislav,
merci. Je ne cire pas assez mes pompes ? Insinuerais-tu que mon blog est sale ?
Jazzman,
c'est bien ce que je disais: Nicolas connaît les passereaux de la blogosphère. Pour moi, c'est trop petit, mais bon… L'Histoire du soldat, c'est aussi Stravinsky suisse-russophone bien connu… Mais il est vrai qu'avec Cendrars, en plus et entre autres, vous êtes gâtés.
Je ne veux pas entamer une polémique, mais les règles d'une bonne typographie ne dépendent (presque) pas de l'acuité visuelle supposée du lecteur.
Les livres pour enfants sont toujours écrits très gros, alors que leur vue est excellente.
Jazzman,
justement, mon acuité visuelle n'est plus ce qu'elle était. D'autre part, les livres pour enfants ne sont pas toujours écrits très gros. Cela varie beaucoup en fonction des catégories d'ouvrages (albums, romans…), de l'âge des lecteurs, et pour un roman, du nombre de pages.
Parfaitement d'accord avec la remarque à propos de Firefox.
La métaphore de la vieille pompe est assez juste. Par contre, je trouve que le fait de faire un billet sur un thème ayant déjà envahi la blogosphère est un exercice intéressant.
Heureusement, je ne suis pas tagué sur ce sujet dont je ne comprends pas l'intérêt. On est sensé être bien dans son blog ? Je pensais qu'il s'agissait d'un lieu virtuel pourtant !
;-))
« Nicolas m'a invité à poursuivre une chaîne qu'il a débuté par… »
Dites donc, Monsieur Coucou, vous vous foutez ouvertement de ma tronche, là ? Non seulement votre verbe est toujours fautivement transitif dans cette construction, mais en plus il y a maintenant une faute d'accord (il y faudrait débutée).
Vous me copierez cent fois pour mardi matin : « Je ne dois pas prendre Didier Goux pour une bille. »
Et clic, pour la peine.
M Poireau,
virtuel ou non, que penser d'un blog où le taulier s'emmerderait ? Il vaut mieux s'y sentir à l'aise.
Didier,
oui, non, oui, non… Finalement j'opte pour l'emploi intransitif en guise de défense et je laisse en l'état, même un peu tiré par la tignasse. Enfin, il me semble pouvoir le faire, un dimanche après-midi où je suis très occupé à regarder tomber la pluie.
C'est honteux ! Cou-cou, dé-mission ! Cou-cou, dé-mission !
Didier,
de mémoire, j'ai lu quelque part que la frontière transitif / intransitif est mouvante. Ce doit être une directive de Bruxelles :-)
Je suis complétement d'accord avec cette galére sur Fiferox4 ... !
@+
ps / je vais bosser sur la chaine
Eric,
amuse-toi bien.
Nicolas,
je n'avais pas vu ton commentaire en répondant au-dessus, je viens de le trouver en mettant de l'ordre dans mes mails…
Pour Firefox, j'espère qu'ils recevront assez de protestations pour corriger.
En fait, je ne rechigne pas non plus, parfois, à traiter du même thème que tout le monde, pourvu qu'il m'inspire une réaction forte et me donne envie de donner mon point de vue. Ou encore qu'il se prête bien à l'exercice dont tu parles.
En fait, pour Firefox, tu peux corriger toi même en cliquant sur le mot "firefox" en haut à gauche.
Nicolas,
sur Mac, il n'y a pas le mot magique en haut à gauche. En cherchant dans leur aide, comme je suis un geek confirmé, j'ai trouvé une solution pour Mac: il faut enfoncer la touche control (ctrl) et cliquer à côté de la barre à changer, en l'occurrence celle des onglets, à un endroit vide. Un menu déroulant apparaît, dont on décoche "barre des onglets au-dessus"…
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