vendredi 31 octobre 2008

OGM et retraite-chapeau

Sur le site Contre Info, que Marc Vasseur m'a permis de découvrir il y a peu, je trouve une mauvaise nouvelle. Il me semble qu'elle mérite d'être largement diffusée. La voici : Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a composé une commission de travail, secrète celle-ci, chargée d'étudier les moyens d'imposer les OGM dans nos pays, malgré la méfiance des opinions publiques. En dépit aussi de l'opposition des organisations écologistes. Les gouvernements, à commencer par celui de Nicolas Sarkozy, ont délégué des représentants aux réunions de cette commission occulte.
Un groupe de personnes dont l'identité est soigneusement cachée, a donc reçu mission d'imaginer comment on pourra faire accepter aux citoyens des produits agricoles dont ils ne veulent pas. C'est beau, ce qu'ils font de la démocratie, non?


Hier, les députés ont refusé de soumettre l'essentiel de la panoplie de "survie" des grands patrons aux taxes et cotisations sociales diverses payées par les salariés "normaux". La presse annonce que le parachute sera taxé au dessus d'un million d'euros, mais elle oublie d'attirer l'attention sur les 999 999 € laissés aux patrons en détresse pour voir venir.
En réalité, rien n'a été fait pour mettre un terme définitif aux privilèges de ces gens. La page de la crise tournée, nous pouvons être certains que leurs revenus s'envoleront de plus belle —mais auront-ils seulement marqué une pause pendant la tempête?
On connaît bien les chatteries qui s'ajoutent au salaire de base d'un grand patron, comme les stock options, et le fameux "golden parachute" de plusieurs millions d'euros en cas de licenciement. On pense moins aux avantages en nature qui ne s'arrêtent pas à la voiture avec chauffeur, mais comprennent aussi souvent l'appartement de fonction, et des babioles comme une carte bleue sans limite d'utilisation. On ne pense guère non plus aux actions gratuites, bien plus confortables d'utilisation pour le dirigeant que les stock options. On oublie le "Golden Hello", clin d'œil de bienvenue, négocié par contrat, comme les 2,2 millions de prime d'embauche versés au nouveau directeur général de Sanofi-Aventis. Un avant goût des bonus et de la retraite-chapeau, en quelque sorte…




D'autres blogueurs ayant rencontré Julien Dray publient aujourd'hui leur point de vue : Crise dans les médias, Piratage(s), Hervé


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