Le survol de la presse en ligne, ce matin, avant d'attaquer en chantant une nouvelle journée exaltante, m'offre un avant-goût de la future politique du PS en matière médiatique. Libération.fr expose les grandes lignes de son projet, si la gauche l'emporte en 2012. Une nouvelle loi lessiverait alors toutes les mesures imposées par Sarkozy dans sa reprise en main de l'audiovisuel. Exit les nominations des présidents dans la salle à manger de l'Élysée, plafonnement à 30% de la part d'audience concédée aux groupes privés, démocratisation des conseils d'administration des télé et radio publiques, etc.
C'est très encourageant, on aurait envie d'applaudir sans un détail qui retient les mains… Il ne sera pas question de mettre un terme au viol de l'opinion publique par les patrons d'affaires propriétaires de télés ou de journaux. On continuera à fermer les yeux sur les relations incestueuses entre l'argent et l'information.
Peut-être est-il impossible d'envisager des bouleversements plus profonds ? On voit bien que l'état de la presse écrite ne lui permet pas de tourner le dos à des bailleurs de fonds solides. Il n'empêche que ce serait l'une des premières mesures à prendre pour moraliser les mœurs médiatiques et favoriser la liberté de l'information.
P-S : M. Poireau médite sur le sport, ce matin —enfin, je crois… Yann observe le grand cirque électoral… La fin du monde a commencé à Bicêtre…
C'est très encourageant, on aurait envie d'applaudir sans un détail qui retient les mains… Il ne sera pas question de mettre un terme au viol de l'opinion publique par les patrons d'affaires propriétaires de télés ou de journaux. On continuera à fermer les yeux sur les relations incestueuses entre l'argent et l'information.
Peut-être est-il impossible d'envisager des bouleversements plus profonds ? On voit bien que l'état de la presse écrite ne lui permet pas de tourner le dos à des bailleurs de fonds solides. Il n'empêche que ce serait l'une des premières mesures à prendre pour moraliser les mœurs médiatiques et favoriser la liberté de l'information.
P-S : M. Poireau médite sur le sport, ce matin —enfin, je crois… Yann observe le grand cirque électoral… La fin du monde a commencé à Bicêtre…
4 commentaires:
"Peut-être est-il impossible d'envisager des bouleversements plus profonds ?" Je crois, en effet...
C'est bien pour ça qu'il faut renforcer le service public.
Bon, je vais lire Libé...
Nicolas,
renforcer le service public audiovisuel, son indépendance, est en effet le plus important.
Le problème c'est qu'avec le recul, on sait qu'un président élu, peut-être parce qu'il n'aime pas qu'on ne s'occupe pas tous de lui faire reluire le pedigree, va toujours tripatouiller le fonctionnement des medias pour sa gloriole temporaire. Même à gauche…
:-)
M. Poireau,
d'où l'importance de définir des moyens d'émancipation des médias qui pourraient être mis en œuvre immédiatement, dans l'euphorie d'une victoire à la présidentielle.
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