Ambiance morose, hier soir, à l'assemblée générale du G.O.C. —le groupement des oléiculteurs clavésiens. L'heure de répondre à l'offensive revancharde venue de la nouvelle majorité municipale était arrivée. Je vous fais grâce des détails, ceci n'étant pas le bulletin du GOC, et m'en tiendrai à l'essentiel de la réunion, pour ceux que les suites de cette querelle intéressent. Le maire nouveau était présent, ce qui fut jugé par certains méritoire, vu le contexte hostile qui l'attendait —la moindre des choses pour d'autres, dont je suis, puisqu'il portait la responsabilité officielle des mauvaises manières faites à notre président.
On entra d'emblée dans le vif du sujet par l'adoption à l'unanimité d'un article du règlement intérieur autorisant les bénévoles de l'association à demander le remboursement des frais occasionnés par les activités du G.O.C. Robert, le président, donna ensuite lecture d'un rapport minutieux sur les déplacements des deux ou trois membres du bureau qui, tout au long de l'année 2007, œuvrèrent à la préparation de Clavolive, la seule manifestation d'envergure de la commune. Il apparut clairement que sur beaucoup plus de 1000 kilomètres parcourus à travers le Var et les départements voisins, Robert et Pierre, les chevilles ouvrières de l'association, n'avaient même pas songé à se faire rembourser systématiquement leurs dépenses de carburant ou de casse-croûte, et donc, en avaient été à plusieurs reprises de leur poche. Il fut aussi question de la promesse de l'ancienne municipalité de prendre à sa charge le vin d'honneur offert lors de l'inauguration de Clavolive, qui représenterait sans cela une lourde charge pour l'association, étant donné l'affluence croissante de personnalités et de visiteurs, au fil des ans. M. le maire nouveau parut convenir de bonne foi qu'il ignorait à peu près tout des servitudes pesant sur les organisateurs de cette fête, et, manifestement désireux d'apaiser les relations entre la mairie et le G.O.C., se dit prêt à poursuivre une collaboration constructive.
De la naissance du conflit, nous eûmes confirmation de ce que tout monde devinait : c'est une question posée par Robert au président du syndicat d'initiative, aujourd'hui troisième adjoint, à propos de ses remboursements de frais, qui alluma chez ce dernier le désir de prendre une revanche. Car tout se tient, dans cette petite guérilla clavésienne : M. le troisième adjoint est tenu pour l'un des principaux artisans du mauvais coup porté à la démocratie locale aux élections. À ce titre, il est plus que d'autres la cible des critiques. Le fait d'avoir voulu rendre les coups et d'avoir partiellement réussi, avec des arguments spécieux, confirme son rôle d'éminence grise de la mairie.
Comme les autres membres du G.O.C., j'ai regretté son absence lors de cette assemblée générale. En sa qualité d'adjoint délégué aux relations avec les associations —en plus de son implication directe dans le conflit—, il aurait pu nous faire la politesse d'un peu de courage.
En résumé, l'assemblée générale du G.O.C. n'a pas accédé à la demande du maire nouveau de modifier ses statuts afin de prévoir le remboursement des frais, ce qu'aucune loi n'exige, mais elle a adopté un règlement intérieur qui l'autorise, dans un geste de bonne volonté. Le bureau, qui souhaitait démissionner collectivement, écœuré par ces intrigues, a d'autre part décidé de reporter sa décision au mois d'Octobre, où se tiendra une nouvelle assemblée. L'avenir de Clavolive est en suspens.
On entra d'emblée dans le vif du sujet par l'adoption à l'unanimité d'un article du règlement intérieur autorisant les bénévoles de l'association à demander le remboursement des frais occasionnés par les activités du G.O.C. Robert, le président, donna ensuite lecture d'un rapport minutieux sur les déplacements des deux ou trois membres du bureau qui, tout au long de l'année 2007, œuvrèrent à la préparation de Clavolive, la seule manifestation d'envergure de la commune. Il apparut clairement que sur beaucoup plus de 1000 kilomètres parcourus à travers le Var et les départements voisins, Robert et Pierre, les chevilles ouvrières de l'association, n'avaient même pas songé à se faire rembourser systématiquement leurs dépenses de carburant ou de casse-croûte, et donc, en avaient été à plusieurs reprises de leur poche. Il fut aussi question de la promesse de l'ancienne municipalité de prendre à sa charge le vin d'honneur offert lors de l'inauguration de Clavolive, qui représenterait sans cela une lourde charge pour l'association, étant donné l'affluence croissante de personnalités et de visiteurs, au fil des ans. M. le maire nouveau parut convenir de bonne foi qu'il ignorait à peu près tout des servitudes pesant sur les organisateurs de cette fête, et, manifestement désireux d'apaiser les relations entre la mairie et le G.O.C., se dit prêt à poursuivre une collaboration constructive.
De la naissance du conflit, nous eûmes confirmation de ce que tout monde devinait : c'est une question posée par Robert au président du syndicat d'initiative, aujourd'hui troisième adjoint, à propos de ses remboursements de frais, qui alluma chez ce dernier le désir de prendre une revanche. Car tout se tient, dans cette petite guérilla clavésienne : M. le troisième adjoint est tenu pour l'un des principaux artisans du mauvais coup porté à la démocratie locale aux élections. À ce titre, il est plus que d'autres la cible des critiques. Le fait d'avoir voulu rendre les coups et d'avoir partiellement réussi, avec des arguments spécieux, confirme son rôle d'éminence grise de la mairie.
Comme les autres membres du G.O.C., j'ai regretté son absence lors de cette assemblée générale. En sa qualité d'adjoint délégué aux relations avec les associations —en plus de son implication directe dans le conflit—, il aurait pu nous faire la politesse d'un peu de courage.
En résumé, l'assemblée générale du G.O.C. n'a pas accédé à la demande du maire nouveau de modifier ses statuts afin de prévoir le remboursement des frais, ce qu'aucune loi n'exige, mais elle a adopté un règlement intérieur qui l'autorise, dans un geste de bonne volonté. Le bureau, qui souhaitait démissionner collectivement, écœuré par ces intrigues, a d'autre part décidé de reporter sa décision au mois d'Octobre, où se tiendra une nouvelle assemblée. L'avenir de Clavolive est en suspens.
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