Finalement, les dirigeants chinois ont trouvé la solution idéale pour que la flamme olympique voyage sans incident fâcheux en ce qui concerne la réputation du régime : le parcours se fait par des rues interdites aux personnes non autorisées. Les journalistes ne peuvent poser de questions aux figurants qu'il faut bien accueillir pour le spectacle, et les riverains se voient interdire de paraître aux fenêtres et balcons… Si les autorités chinoises se risquent à montrer les godillots à clous de leur état policier, c'est bien que la colère couve sous la liesse de commande. Pour récompenser leur impudence comme elle le mérite, il faudrait décerner à l'équipe chinoise au pouvoir la médaille d'or de la dictature, médaille d'argent aux birmans, médaille de bronze… À qui, au fait ? Ils sont tellement nombreux à mériter le podium !
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