Le robinet des bilans de l'année 2010 est ouvert, ça coule dru du côté de la presse et aussi pas mal sur les blogs. Nicolas et Bah! By CC en particulier, revisitent l'actualité des douze mois écoulés méthodiquement. Pour ma part, si j'avais été d'humeur à revenir sur nos pas, je crois que je me serais borné au rappel des affaires Karachi et Bettencourt. Ce sont à mes yeux les deux événements majeurs de cette année, aux allures de feuilletons, qui ont secoué la Maison Sarkozy en la conduisant au bord de la faillite politique —une issue qui reste envisageable à l'avenir.
Mais au lieu de feuilleter le passé récent, je me serais plus volontiers épanché ces jours-ci dans un billet rageur sur les arnaques qui fleurissent à l'ombre de l'écologie. Ce soir, des articles du Monde et du Canard Enchaîné épinglant la fringale en métaux rares de la «croissance verte», m'ont tiré de l'accablement où j'étais par un brusque afflux de toxines furieuses. Pourquoi ?
Eh bien, on caille à la maison ! C'est le troisième hiver consécutif où l'installation de chauffage dit géothermique, vert en diable, nous trahit au pire moment. Chaque fois, la panne survient aux alentours de Noël ou du jour de l'an : incontinence d'un collecteur de captage enterré, coup de spleen de la pompe à chaleur… Trouver un artisan compétent pour intervenir dans la période des fêtes de fin d'année relève de l'épreuve d'endurance. Parce que la société responsable d'une installation faite dans les règles de la maladresse se défile, retranchée derrière son répondeur téléphonique…
Néanmoins, au bout de quatre jours un pompier géothermique vient à notre secours, béni soit-il ! Il identifie l'origine du mal : une petite chose appelée condensateur, qui se met à fumer et à faire sauter le compteur électrique dès qu'on lui effleure le con. Une pièce grillée, en raison semble-t-il de chutes de tension sur le réseau local d' EDF. EDF qui doit remplacer un jour indéterminé le pansement provisoire appliqué sur notre câble électrique à la suite de la tempête du 21 novembre 2008… EDF (ou son âme damnée: ERDF, allez savoir !), qui a pourtant envoyé à deux reprises, en 2009 et en 2010, des agents pour constater les dégâts et nous annoncer la prochaine venue d'une équipe —la dernière fois, c'était avant l'été.
Vous me direz que le courant passe quand même, et qu'en attendant, c'est surtout d'un condensateur dont nous avons un urgent besoin ? Oui, mais je vous répondrai que le fabricant de notre pompe à chaleur, domicilié dans la Drôme, à deux heures de bagnole de chez nous tout au plus, est certainement le seul en France à fermer boutique entre Noël et le jour de l'an. Même pas une permanence pour fournir les pièces détachées en cette période où une pompe à chaleur qui se respecte pompe nuit et jour.
En attendant que janvier ramène au bout du fil ces adeptes du travailler moins pour gagner beaucoup plus, on fait du bois pour cailler un peu moins, mais trop encore.
Quand cette fichue pompe remarchera, je compte bien éclairer ici en détails ceux qui rêvent d'énergie verte à la maison. Pour une fois, la vengeance se mangera chaude.
Mais au lieu de feuilleter le passé récent, je me serais plus volontiers épanché ces jours-ci dans un billet rageur sur les arnaques qui fleurissent à l'ombre de l'écologie. Ce soir, des articles du Monde et du Canard Enchaîné épinglant la fringale en métaux rares de la «croissance verte», m'ont tiré de l'accablement où j'étais par un brusque afflux de toxines furieuses. Pourquoi ?
Eh bien, on caille à la maison ! C'est le troisième hiver consécutif où l'installation de chauffage dit géothermique, vert en diable, nous trahit au pire moment. Chaque fois, la panne survient aux alentours de Noël ou du jour de l'an : incontinence d'un collecteur de captage enterré, coup de spleen de la pompe à chaleur… Trouver un artisan compétent pour intervenir dans la période des fêtes de fin d'année relève de l'épreuve d'endurance. Parce que la société responsable d'une installation faite dans les règles de la maladresse se défile, retranchée derrière son répondeur téléphonique…
Néanmoins, au bout de quatre jours un pompier géothermique vient à notre secours, béni soit-il ! Il identifie l'origine du mal : une petite chose appelée condensateur, qui se met à fumer et à faire sauter le compteur électrique dès qu'on lui effleure le con. Une pièce grillée, en raison semble-t-il de chutes de tension sur le réseau local d' EDF. EDF qui doit remplacer un jour indéterminé le pansement provisoire appliqué sur notre câble électrique à la suite de la tempête du 21 novembre 2008… EDF (ou son âme damnée: ERDF, allez savoir !), qui a pourtant envoyé à deux reprises, en 2009 et en 2010, des agents pour constater les dégâts et nous annoncer la prochaine venue d'une équipe —la dernière fois, c'était avant l'été.
Vous me direz que le courant passe quand même, et qu'en attendant, c'est surtout d'un condensateur dont nous avons un urgent besoin ? Oui, mais je vous répondrai que le fabricant de notre pompe à chaleur, domicilié dans la Drôme, à deux heures de bagnole de chez nous tout au plus, est certainement le seul en France à fermer boutique entre Noël et le jour de l'an. Même pas une permanence pour fournir les pièces détachées en cette période où une pompe à chaleur qui se respecte pompe nuit et jour.
En attendant que janvier ramène au bout du fil ces adeptes du travailler moins pour gagner beaucoup plus, on fait du bois pour cailler un peu moins, mais trop encore.
Quand cette fichue pompe remarchera, je compte bien éclairer ici en détails ceux qui rêvent d'énergie verte à la maison. Pour une fois, la vengeance se mangera chaude.
9 commentaires:
Ah le progrès et ces nouvelles technologies !!!
J'ai fait l'experience d'un poêle à granules : un vrai cauchemar !!!!!!
Allez, files sous la couette !
Tu vas en plus te faire facturer au prix du cavier une pièce à 4 €, pièce qui sera remontée de travers par un type qu'on paie un SMIC parce que payer deux SMIC un type compétent, ça ne se fait pas.
Bilan tu vas sortir 250 € pour un boulot fait à vue de nez, comme le bon dieu a fait les bossus.
Comment je le sais ?
J'ai un contrat de maintenance pour la chaudière de la maison.
Il y a eu six interventions sans effet autre que grelotter plus en consommant plus de gaz.
A la septième, il a fallu que je prête mes outils et mes appareils de mesure, puis que j'explique au type ce qu'il devait vérifier, dans quel ordre et enfin comment le faire.
Depuis ça fonctionne...
argh j'ai aussi fait installer une pompe à chaleur il y a 3 ans et en plein hiver une pale d'une des 2 hélices à cassé net.
et comme j'ai de la chance la boite qui m'avit vendu ça et l'avait installé à fait failliste et a été racheté par une autre qui a décidé d'arreter les pompes à chaleurs. Résulat, il reste un lec pour toute l'ile de france pour faire la maintenance de toutes les installations posées.
Donc j'ai attendu une nouvelle hélice pendant 1 mois et demi en plein hiver.
Par précaution je n'avais pas enlevé tous mes radiateurs de mon install au gaz...... heureusement
Ouh là, je sens une rancoeur vengeresse dans "ces adeptes du travailler moins pour gagner beaucoup plus "
Pas de cheminée, deux ou trois radiateurs en attendant ?
rien ne vaut un poêle à bois mon bon monsieur ;-)
Minijupe,
je croyais que le poêle à granulés était sans problème…
le-goût-des-autres,
le surcoût de la pièce de rechange, tant pis, pourvu que ça marche ! (en revanche, ce sera plus difficile d'obtenir une ligne EDF "propre")
Le gars qui est intervenu chez nous pour détecter la panne était compétent —quoique ne connaissant pas notre machine— et miracle : pas du tout arnaqueur.
En principe, la maintenance d'une pompe à chaleur est des plus réduites, à ma portée : des filtres à nettoyer, une pression à surveiller…
Melclalex,
le problème dans notre cas, c'est que la pompe à chaleur fait office de chaudière pour les radiateurs de la maison… C'est un appareil eau / eau , je crois… Quant à ce que tu racontes de la boite en faillite, ça ne m'étonne pas ! Le fabricant de notre pompe existe toujours, l'installateur en revanche, semble avoir changé de métier…
Mike,
en attendant, il y a deux poêles à bois et une cheminée… Des gloutons.
Isabelle,
oui, heureusement, on a réveillé les poêles à bois, mais il n'empêche que lorsque ça marche, j'aime mieux le chauffage central…
Et personne pour parler de poil à mazoute ?
L'esprit de Noël n'est plus ce qu'il fut.
Mon premier est un dérivé du charbon.
Mon deuxième est un dérivé du charbon.
Mon troisième est un dérivé du charbon.
Mon quatrième est un dérivé du pétrole.
Et mon tout est un cri poussé lors d'une cérémonie juive.
Houille houille houille mazout !
Jazzman,
tu as des poils à tazoute ?
En pleine forme, ça promet pour l'année prochaine ! :-)
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