Brice Hortefeux relance la manœuvre anti-Roms, épaulé par son collègue Besson. De son côté, le locataire de l'Élysée renchérit avec la déchéance de nationalité. Avec la rentrée, il n'était pas question de laisser la machine à enfumer s'essouffler. Enfumer pour dissimuler à n'importe quel prix les multiples malversations qui ôteraient toute légitimité à Nicolas Sarkozy. Enfin, je veux dire bien sûr les soupçons de malversations, tout le monde m'aura compris, car nous vivons dans une république où le mot justice signifie quelque chose.
Nicolas Sarkozy est innocent comme le Rom qui vient de naître, de toute implication dans le Karachigate, innocent dans le soupçon de financement illégal de sa campagne électorale révélé par l'affaire Woerth-Bettencourt. Il le restera officiellement aussi longtemps que l'énergie déployée par son entourage pour distraire notre attention et entraver les enquêtes sera payante. Sans quoi, les Français pourraient peut-être s'apercevoir que les épaules de M. Woerth cachent le scandale Sarkozy-Bettencourt.
Donc, à n'importe quel prix on cherche à égarer les esprits et brouiller les pistes. Les Roms sont là pour ça. De tout temps à travers le monde, les pouvoirs sans scrupules ont eu recours au bouc-émissaire. Et souvent, on leur a demandé des comptes, lorsque venait pour eux le moment de payer leurs excès.
Certes, on ne peut pas reprocher à M. Sarkozy de nous avoir enfermés dans une dictature, mais pour autant, il n'est pas un président comme les autres. Avec la crête d'un caporal et l'intelligence du larron il a néanmoins conduit notre république aux limites que l'on peut supporter du pouvoir personnel. Le bon sens voudrait qu'après lui on change de constitution, où qu'un procès retentissant fasse découvrir la peur du gendarme à ses successeurs.
C'est notamment pour cela que la combine acceptée par Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, afin d'épargner une condamnation à Jacques Chirac, est détestable. Quelle que soit la personnalité de M. Chirac, il est essentiel de démontrer qu'enfin dans ce pays, un président ou un ancien président délinquant n'est pas intouchable. Mais la «classe politique» (avec des pincettes) le souhaite-t-elle ? Pas vraiment, semble-t-il. Alors il faudrait peut-être renouveler la classe politique comme on change de chaussettes pour désodoriser la république.
Nicolas Sarkozy est innocent comme le Rom qui vient de naître, de toute implication dans le Karachigate, innocent dans le soupçon de financement illégal de sa campagne électorale révélé par l'affaire Woerth-Bettencourt. Il le restera officiellement aussi longtemps que l'énergie déployée par son entourage pour distraire notre attention et entraver les enquêtes sera payante. Sans quoi, les Français pourraient peut-être s'apercevoir que les épaules de M. Woerth cachent le scandale Sarkozy-Bettencourt.
Donc, à n'importe quel prix on cherche à égarer les esprits et brouiller les pistes. Les Roms sont là pour ça. De tout temps à travers le monde, les pouvoirs sans scrupules ont eu recours au bouc-émissaire. Et souvent, on leur a demandé des comptes, lorsque venait pour eux le moment de payer leurs excès.
Certes, on ne peut pas reprocher à M. Sarkozy de nous avoir enfermés dans une dictature, mais pour autant, il n'est pas un président comme les autres. Avec la crête d'un caporal et l'intelligence du larron il a néanmoins conduit notre république aux limites que l'on peut supporter du pouvoir personnel. Le bon sens voudrait qu'après lui on change de constitution, où qu'un procès retentissant fasse découvrir la peur du gendarme à ses successeurs.
C'est notamment pour cela que la combine acceptée par Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, afin d'épargner une condamnation à Jacques Chirac, est détestable. Quelle que soit la personnalité de M. Chirac, il est essentiel de démontrer qu'enfin dans ce pays, un président ou un ancien président délinquant n'est pas intouchable. Mais la «classe politique» (avec des pincettes) le souhaite-t-elle ? Pas vraiment, semble-t-il. Alors il faudrait peut-être renouveler la classe politique comme on change de chaussettes pour désodoriser la république.
8 commentaires:
Oui il y a un grand besoin de moraliser notre petit monde politique...
Je ne suis pas sûr que la "combine" épargnera une condamnation à Chirac : l'action pénale n'est pas éteinte, et la "combine" a tout l'air d'un aveu. Delanoë a agi au mieux des intérêts de la ville de Paris, c'est au Parquet d'agir pour ce qui est de la punition des délits constatés, et que la Mairie de Paris soit, ou non, partie civile n'y change rien.
Mais c'est vrai que même si la "combine" a tout l'air d'un aveu, Chirac est aujourd'hui en possession d'une "circonstance atténuante".
Stef,
de nouvelles têtes, déjà, peut-être…
ZapPow,
pour l'intérêt de la ville, vous avez peut-être raison, je ne sais… Quant à une condamnation, il est permis d'en douter : le parquet a déjà demandé la relaxe.
je vous parie mes deux majeurs que chichi va s'en tirer, c'est obligé! Et puis, pourquoi ce silence assourdissant de la gauche, à propos de l'affaire Bettencourt? On croit rêver... Droite et Gauche, complices du même scandale : celui de minimiser les choses, d'étouffer ces "affaires" qui les gênent aux entournures. Tout ceci "inaugure mal de l'avenir de notre démocratie".
NON, désolé Coucou j'y arrive pas!
On est vraiment dans la république banano-capitalistico-oligarchique ! Et y en a un paquet qui me dégoûtent, là dedans! Vite, emmenez-moi tout ce beau monde à la Bastille ! ( déjà là ça va mieux. Pas encore au top, mais ça me convient.)
Le principal est le Karachigate et l'affaire Bettencour . Le passé de Chirac pue , mais s'y concentrer serait perdre son temps au détriment du présent .
J'ai écrit mon premier post après avoir lu l'article , mais avant d'avoir lu que c'était un blog des familles des victimes de l'attentat de Karachi . J'en suis d'autant plus content et je souhaite bon courage à toutes ces familles .
Encore une "lettre où Woerth demande à l'ancien ministre de l'intérieur d'appuyer pour que M P. De Maistre puisse avoir sa médaille" (cf Canard et l'Express)
...
Va t-on vers la fin ?
hmmmm!!!
Toff,
tu as gagné d'avance, je crois… Comme je le dis plus haut, le Parquet ne souhaite pas une condamnation.
Sur le silence à gauche, cela dépend beaucoup de la manière d'écouter: il y a aussi quelques voix très sévères qui se font entendre.
louarn,
le Karachigate est le plus grave, en effet. Je ne comprends pas bien votre second commentaire: j'ai mis en tête de la marge le blog des familles de victimes, mais Le coucou est mon blog personnel et je n'ai rien à voir avec celles-ci, sauf par sympathie.
Gildan,
eh oui! chaque semaine apporte une nouveauté dans l'affaire…
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