lundi 12 mai 2008

Vivement 2012 !

Bien sûr, nous français, ne vivons pas encore dans une société à la chinoise où le commun du peuple n'a qu'à fermer sa gueule et travailler dur pour des figues, aux conditions imposées par des employeurs tout puissants. Nous sommes au XXIe siècle, loin devant sur les rails d'un progrès social en marche… arrière ! Parce qu'on peut se demander si nous n'allons pas bientôt rejoindre les chinois. Du train où vont les choses, dans quelques années ces lignes auront l'air de contenir une grosse faute de frappe : XXIe siècle au lieu de XIXe ! Sarkosy et ses troupes nous y ramènent à marche forcée. Bon, ils ne sont pas à charger de tous nos maux, il y a belle lurette que notre pays va mal. Pour moi, le peuple français (pas ses nantis), baigne dans un climat de crise depuis 1973, l'année du premier choc pétrolier, sous Giscard. Et nos ennuis n'ont cessé de s'accumuler depuis cette époque, à l'exception près de la parenthèse socialiste du début des années 80. Aujourd'hui tout va plus vite cependant, car nous avons un agité installé à l'Élysée, impatient de mettre en application tous les fantasmes d'après-souper de ses amis milliardaires. Sarkosy aurait presque pu vivre au XIXe siècle, il a le cynisme et la brutalité d'un capitaliste de l'époque, il ne lui manque que la bienséance et la culture. Depuis sa prise de fonction, s'il a rapidement songé à gonfler démesurément son salaire et à octroyer des cadeaux fiscaux aux plus aisés, il n'a montré aucune disposition à gouverner pour le bien des français. Les atteintes à notre qualité de vie, à notre protection sociale, se multiplient : durée du travail, franchises médicales, persécution des chômeurs… Et n'oublions pas cette mesure perverse que le gouvernement a fait adopter avec la loi de financement de la sécurité sociale de l'automne dernier : en cas d'arrêt de travail prescrit par un médecin, le patron peut demander un contrôle exercé par un autre médecin, employé de son entreprise, et faire supprimer l'intégralité de l'indemnité d'arrêt de travail sur simple avis de ce dernier. Avec Sarkosy, il y a toujours un sale coup qui mijote à l'Élysée, plus quelques autres déjà cachés dans les placards de la république. Pour en savoir plus, voyez par là.

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