samedi 24 mai 2008

Le cœur n'est pas à la fête.

En réfléchissant au contenu des commentaires de ces derniers jours, je me suis demandé quel dommage concret la division du village pouvait occasionner, en dehors de pousser une partie de la population à faire la gueule à l'autre ? Ce n'est pas la première fois que cela arrive ; il paraît, par exemple, que la construction des H.L.M. ne s'est pas faite sans douleur… Et Claviers n'en a pas moins continué à vivre. Cette fois, cependant, le mal est plus grave parce que nombre de personnes se sont retrouvées, comme moi, dépouillées de leur vote. Ce n'est pas une bagatelle. Pourtant, même la rage au cœur, il faut bien continuer tous notre bonhomme de chemin ; même si, les beaux jours venant, c'est peut-être la sérénité des festivités villageoises qui risque d'être compromise. Certains, on a pu le noter dans les commentaires, s'en émeuvent à l'avance, et il est vrai que s'agissant d'un village provençal où l'animation estivale est importante pour l'économie locale, on peut le regretter. À qui la faute cependant ? Aux tricheurs, ou aux victimes de la tricherie ? Et puis, qu'avons nous à faire de quelques couplets et de bouffes conviviales si des arrières pensées chagrines les rendent indigestes ? Que nous importent ces détails ? L'équipe en place se conduit mal, en perpétuelle propagande, elle refuse d'abriter les réunions de l'opposition à la mairie, multiplie les mesquineries. Si le chef d'orchestre de la majorité, tout à sa hargne, ne veut pas ouvrir la mairie à nos élus, s'il refuse également de consulter d'urgence la population sur ce point, alors nous devrions lancer un appel aux clavésiens qui nous sont favorables afin de manifester autrement notre volonté d'obtenir raison.

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