Sale temps pour les coqs, les cloches, et les insomniaques !
Des citoyens clavésiens viennent de lancer une pétition… pour contester la demande qui sera examinée au prochain conseil municipal, de supprimer la réplique des heures sonnées par le clocher durant la nuit —c'est à dire la seconde sonnerie, destinée à ceux qui ont mal compté les coups.
Je ne la signerai pas, pour plusieurs raisons :
— je n'habite pas au village et donc je suis incapable d'apprécier la gêne occasionnée aux personnes demeurant près de l'église ;
— bien qu'il m'arrive de compter les coups de cloche lointains pendant mes moments d'insomnie, je dispose d'une montre et de plusieurs réveils pour connaître l'heure exacte. Le clocher sonnant les heures, c'était un progrès technique par rapport au veilleur de nuit qui criait les heures pour nos ancêtres. Il répondait à un besoin aujourd'hui disparu ;
— c'est une tradition, certes sympathique comme le sont souvent les pratiques héritées des anciens, mais il vient toujours un moment où il est permis de se demander si elles n'occasionnent pas davantage de désagrément que de plaisir. Après tout, les clavésiens ont renoncé depuis un certain temps à aller cueillir le gui aux abords du dolmen de Perrien, lors du solstice d'hiver…
— le fait de diviser équitablement par deux nuisance et jouissance me semble un compromis acceptable.
J'ignore si j'ai tort ou raison, simplement, j'espère que tous nos élus s'efforceront de prendre leur décision en fonction de critères objectifs. Et je me permets d'exprimer ici, en restant poli, mon sentiment que le village et ses élus ont, dans leur élan rassembleur, d'autres évidences à faire sonner.
Des citoyens clavésiens viennent de lancer une pétition… pour contester la demande qui sera examinée au prochain conseil municipal, de supprimer la réplique des heures sonnées par le clocher durant la nuit —c'est à dire la seconde sonnerie, destinée à ceux qui ont mal compté les coups.
Je ne la signerai pas, pour plusieurs raisons :
— je n'habite pas au village et donc je suis incapable d'apprécier la gêne occasionnée aux personnes demeurant près de l'église ;
— bien qu'il m'arrive de compter les coups de cloche lointains pendant mes moments d'insomnie, je dispose d'une montre et de plusieurs réveils pour connaître l'heure exacte. Le clocher sonnant les heures, c'était un progrès technique par rapport au veilleur de nuit qui criait les heures pour nos ancêtres. Il répondait à un besoin aujourd'hui disparu ;
— c'est une tradition, certes sympathique comme le sont souvent les pratiques héritées des anciens, mais il vient toujours un moment où il est permis de se demander si elles n'occasionnent pas davantage de désagrément que de plaisir. Après tout, les clavésiens ont renoncé depuis un certain temps à aller cueillir le gui aux abords du dolmen de Perrien, lors du solstice d'hiver…
— le fait de diviser équitablement par deux nuisance et jouissance me semble un compromis acceptable.
J'ignore si j'ai tort ou raison, simplement, j'espère que tous nos élus s'efforceront de prendre leur décision en fonction de critères objectifs. Et je me permets d'exprimer ici, en restant poli, mon sentiment que le village et ses élus ont, dans leur élan rassembleur, d'autres évidences à faire sonner.
4 commentaires:
J'ose espérer que la pétition citoyenne qui circule à ce jour dans le village rencontrera autant d'engouement que celle pour le maintien des cloches dans notre village. A moins que les Clavésiens ne se réveillent ou ne s'endorment qu'au son de leurs propres cloches...
Pensez un peu à ceux, à qui les cloches perturbent les nuits comme les enfants, les touristes, ou les clavésiennes et clavésiens ! Vous n’êtes pas concernée vous êtes dans les écarts.
Quant à moi ce ne sont pas les cloches de l'église qui me perturbent mais les cloches du village!!!! tout simplement
Réponse à Clavésienne.
Vous avez raison, je vis dans les écarts et ne suis pas directement concernée par les cloches. Il en est de même pour la majorité des élus (4/5) qui va, pourtant voter ce soir. Ce choix devrait être fait, à mon avis, par les Clavésiens par voie de référendum.
Nous serions ainsi dans une juste démarche de démocratie participative.
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