lundi 5 mai 2008

Tocqueville à Claviers.

Alexis de Tocqueville est une mine d'admirables préceptes à placer en exergue aux discours de nos élus. J'ai pêché cette citation dans une intervention de notre sénateur, à laquelle je n'adhère pas vraiment, mais il s'en fiche et c'est une autre histoire. Voici donc une très belle définition de la commune : "C'est pourtant dans la commune que réside la force des peuples libres. Les institutions communales sont à la liberté ce que les écoles primaires sont à la science, elles la mettent à la portée du peuple, elles lui en font goûter l'usage paisible et l'habituent à s'en servir. Sans institutions communales une nation peut se donner un gouvernement libre, mais elle n'a pas l'esprit de la liberté."
C'est beau, mais n'est-ce pas trop beau pour notre petit Claviers aux électeurs bafoués par un maire, une adjointe, et une majorité qui ont volé la mairie ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Monsieur,

Quelle ne fut ma surprise et mon grand soulagement de voir enfin O, O, O, O, O commentaires depuis ces derniers jours.
Merci aux Clavésiens de bien vouloir passer à des choses plus positives..
Un brin de muguet, bientôt l'été, un peu de fraternité bien appréciée au "Cercle de la Fraternité" et vous Monsieur, un peu oublié....
Vous avez du talent, certes, alors mettez toute cette belle énergie dans un projet constructif. Vous donnez l'impression d'en vouloir à la terre entière sur votre blog, et c'est bien dommage. Merci de passer à autre chose et j'apprécierai à vous lire.

Anonyme a dit…

Merci Jean Louis pour ce blog. Je sais qu'il n'est pas toujours facile de le nourrir.
Merci pour vos invitations à la réflexion sur les failles de notre République, de notre démocratie.
Merci pour vos billets-feuilletons qui m'ont amenés un peu de légèreté dans des moments difficiles.
Je n'ai pas l'impression que vous en voulez à la terre entière. Non, vous essayez, peut-être , d'y semer des graines de valeurs qui vous sont chères et que je partage. A quand la moisson????

Le coucou a dit…

J'étais occupé, je réponds tardivement :
Merci Claire de votre soutien, et de si bien comprendre le sens de ma démarche. Merci à vous aussi, Monsieur, de compter au nombre de mes lecteurs… Votre fidélité m'honore, votre soulagement me fait plaisir. Bonne continuation. JL Fraysse